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Date de sortie : 30 Avril 2008
Réalisé par Jean Becker ; avec Albert Dupontel, Marie-Josée Croze, Pierre Vaneck
Drame français.
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Antoine Méliot, la quarantaine, a tout pour être heureux : une belle épouse, deux enfants adorables, des amis sur lesquels il peut compter à tout instant, une jolie demeure dans les Yvelines et de l'argent. Mais un jour, il décide de tout saboter en un week-end : son bonheur, sa famille, ses amis.



J'ai adoré.
J'ai d'abord voulu le voir après avoir regardé la bande annonce, qui est assez "jouissive". Je suis allé le voir ensuite pour la fête du cinéma, et je n'ai vraiment pas été déçu. Le film passe très vite (trop ?) tellement l'histoire est prenante.
(Attention, il y a un chouilla de spoiler ci-dessous, mais 3 fois rien)
En plus je me suis fait avoir comme un bleu parce que, au final, elle est assez prévisible.
Le film est construit sous forme d'une montée en puissance assez incroyable, qui nous fait passer du rire au malaise ... vraiment bien conçu. Et Dupontel joue merveilleusement le mec qui pète un câble, entre crise de la quarantaine et crise existentielle.
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J'ai bien aimé le film, mais pas la fin, je trouve qu'elle gâche un peu tout. ça fait très "happy end" au final et ça colle pas avec le ton du film.
Ah, et la scène du diner avec ses amis, qu'est ce que c'est jouissif
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aze (./2) :
pas la fin, je trouve qu'elle gâche un peu tout.

Justement j'ai trouvé que la fin était pas si mal. Déjà il fait pas dans le pathétique en montrant la mort du mec. Ensuite c'est selon moi la fin la plus "probable" : imagine que tu sois dans la même situation, tu pète un cable contre tout ce que t'as toujours aimé juste parce que tu sais que t'as plus que deux jours à vivre ... au final, tu regrettes quand même un peu (beaucoup). Après c'est sûr que ça aurait pu être une lettre laissée à sa famille, et pas le grand père qui revient annoncer la nouvelle, mais bon, j'ai pas vraiment ressenti ça comme un happy ending.
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>Prehisto (./3) :
>Déjà il fait pas dans le pathétique en montrant la mort du mec
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pencil

(le spoiler sur les citations c'est pas très au point embarrassed)

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nan, c'est même pas ça que je reproche à la fin, c'est que c'est pas juste un connard fini, mais un bon gars grin
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Ah ben justement je trouve que c'est ce qui fait tout le film : si au départ c'est jouissif, on finit - du moins j'ai fini - par rejoindre l'incompréhension des amis : qu'est ce qui l'a fait changer ? Quel a été l'élément déclencheur ? Et il peut paraître obvious pour certains, mais perso, à l'annonce du cancer j'ai été surpris, et ça m'a mieux fait comprendre. J'ai trouvé que ça bouclait la boucle, en quelque sorte.
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Mind the gap ?

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Oui, je comprends tout à fait. C'est peut être que je n'attendais pas ça d'un film de Dupontel.
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