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Alors voilà la situation : j'ai en main un contrat pour un nouvel emploi plus mieux bien que l'actuel, mais qui commence au 1er août. Je suis depuis 1 mois en intercontrat dans une SSII, avec 15 jours de vacances déjà posés, réservés toussa... Et un préavis de 3 mois si je veux démissionner.

Seule solution pour m'en sortir : négocier mon départ... Sauf que je peux pas non plus me permettre de perdre 2 mois de salaire "comme ça" (comme je suis en intercontrat, ils voudront sans doute tout faire pour me faire partir au plus tôt). Et mon employeur actuel sait déjà que je souhaite démissionner, et que je veux négocier mon départ...

L'idéal ultime serait que je puisse négocier de partir au 1er juillet, ce qui me permettrait de gagner 1 mois et demi de salaire (y'a une demi prime qui tombe fin juin), et donc couvrir mes besoins pour juillet sereinement. Ou alors négocier pour partir au 1er juin, mais avec une indemnité de départ négociée, de 1 mois et demi.
Et je sais pas trop comment faire.

Pour le moment la seule stratégie que j'ai imaginée, c'est de dire que de leur point de vue, le mieux pour eux est de me faire partir immédiatement, moi non, donc on fait fifty/fifty, avec comme argument massue : si ils sont pas d'accord, je ne négocie pas le départ, ce qui met mon départ à fin août, mais j'annonce que :
1/ je n'appliquerai pas le préavis à partir du 15 août, ce qui me coûterait (à vérifier dans le code du travail) un mois de salaire brut (sans autres dédommagements vu que ça ne porterait préjudice à personne, je suis en intercontrat, et avec 3 mois dans la vue, dont 2 semaines et demi de vacances, je doute qu'ils me trouvent des missions de 2 mois...) mais comme j'aurai gagné 3 mois de salaire, je m'y retrouve).
2/ je ne serai pas motivé, et notamment je refuserai (après avoir passé toutes les étapes si y'en a) toutes les missions qui ne cadrent pas strictement avec mes choix (lieu de travail + projet professionnel)
J'aime pas trop parce que ça fait un peu "je met un couteau sous la gorge" mais bon.

Vous en pensez quoi ? D'autres idées ?
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Tu peux aussi avancer le fait que "les clients" sont en vacances en juillet et que comme tu es sûr qu'ils ne pourront pas te placer à cette date tu es ok pour leur faire "cadeau" du mois de juillet en partant au 1 juillet
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Si moins de monde enculait le système, alors celui ci aurait plus de mal à nous sortir de si grosses merdes !
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kim (./1) :
J'aime pas trop parce que ça fait un peu "je met un couteau sous la gorge" mais bon.

Vous en pensez quoi ? D'autres idées ?

Tu crois FRANCHEMENT que dans une SSII ils ne te mettent jamais le couteau sous la gorge ? Si tu penses être en bons termes, négocie une hausse de salaire équivalente à ta nouvelle place, sinon négocie ton départ, et en dernier recours mets leur la hache sous la gorge et fait les chiers un max, ils te licencieront et tu toucheras les Assedics le temps de rempiler dans ton nouveau job. N'aient aucune commisération pour eux, ils n'en n'ont pas pour leur chair-à-canon...

Kochise
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Si Dieu m'a de nouveau fait homme, cette fois il m'a pas raté : marcher sur l'eau et dupliquer les pains, ça marche p'us :/

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./2 : c'est en général plutôt en août dans la région, mais c'est vrai que ça joue aussi, pas con, ça permet d'ajouter des arguments pour "c'est moi qui vous fais un cadeau, pas vous".
./3 : non mais en fait, là, ils ont rien à me proposer, et compte tenu de la "conjoncture économique", "vous comprenez, on peut pas se permettre d'avoir des gens en intercontrat ici alors qu'ils peuvent travailler à l'autre bout de la france", en gros, si je reste, y'a un fort risque qu'ils m'envoient ailleurs, notamment... à Paris (ils y ont déjà envoyé mon profil), où je ne veux pas particulièrement aller en fait. Mais je suis d'accord avec toi sur le fait que les SSII ont un comportement souvent limite, vis à vis des clients comme de leurs consultants, je suis d'accord avec toi, mais j'aime pas l'idée de mettre le couteau sous la gorge, ça met pas en bons termes, ça aide pas à tenir de bonnes négociations...
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Tu sais, l'excuses des attentats de 2001 et de la conjoncture économique idoine les as bien servis à me muter sur Paris sans augmentation. Pleurer ils savent, surtout quand ils te vendent 2.5x plus que ce qu'ils te reversent brut. J'ai démissionné pour prendre ma carrière en main, parce que sinon mes considérations perso, ils s'asseyaient bien dessus :/

Kochise
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kim (./1) :
2/ je ne serai pas motivé, et notamment je refuserai (après avoir passé toutes les étapes si y'en a) toutes les missions qui ne cadrent pas strictement avec mes choix (lieu de travail + projet professionnel)


Putain mais alors j'entends ca ici... le mec finit au placard avant meme de s'en rendre compte. Et la c'est lui qui suppliera qu'on le laisse partir le plus vite possible, meme sans indemnites.

En tout cas ca me conforte dans l'idee de ne pas rentrer en France avant au moins 20 ans.
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./6 : sauf que le placard comme tu dis, j'y suis déjà (intercontrat). Et si je spécifie le lieu, c'est que à l'embauche, j'avais négocié le lieu de travail, il se trouve simplement que pendant 7 mois ils m'ont mis ailleurs, pourquoi pas, j'ai rien dit, sauf que maintenant qu'ils m'ont sorti dans le but de me faire effectivement travailler là où je le souhaite (lieu géographique hein, pas entreprise), bah tout ce qu'ils ont pu me proposer pour le moment, c'est une mission longue durée sur Paris. Et sur le même type de poste que là où j'étais avant de démissionner (j'avais démissionné pour changer de poste et de lieu de travail, c'est pas pour me retrouver avec la même chose au final).
Je suis d'accord que dit comme dans ./1 ça fait le mec qui râle, sauf que pour la moitié de mes demandes, c'était négocié dès l'embauche donc s'ils le remettent en cause, c'est eux qui sont fautifs. Et pour l'autre, je suis pas forcément regardant, c'est juste que si c'est pour me coller > 2 ans sur un truc pourri comme ça a été le cas jusqu'ici chez eux, c'est même pas la peine.

Quoiqu'il en soit, premier entretien passé, et concrètement, j'ai rien eu à dire ni à demander, ça devrait passer tout seul comme il faut.
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Ca devient obsessionnel chez Liquid, comme KK et le libre, de jouer l'émigré au Japon ultra-libéral qui critique la France et ses faineants de façon caricaturale dans tous les posts... Je trouve ça tout à fait normal et rationnel qu'il cherche à maximiser ses intérêts et à trouver un boulot qui lui convient selon ses qualifications. Si t'entres pas dans un rapport de force avec l'employeur, notamment pour la négociation du contrat de travail, tu vas pas aller bien loin.
Je vois pas pourquoi on devrait prendre le premier boulot qui passe sans râler ni avoir des objectifs...
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MK !
Collectionneur, retrogamer.
Enfin, un peu moins maintenant.

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kim > Ceci dit pour tout ce qui concerne ton projet professionel, je suis entierement d'Accord avec toi. Une grosse boite qui se veut "moderne" en terme de gestion des ressources n'a pas vraiment interet a ignorer les plans de carriere de ses employes (ca serait egalement une raison suffisante pour me faire changer de boite, je suis pointilleux la dessus). Par contre pour la localisation geographique, ca doit rester un plus dans la mesure des possibilites. Avec la mondialisation et surtout dans une SSII qui en general essaie de picorer partout la ou il y a de l'argent a prendre la mobilite de l'employe va de plus en plus devenir une condition requise d'embauche (ca ma parait meme deja etre le cas). Apres si le recruteur te raconte que tu pourras aller a l'emplacement ou tu le desires, c'Est un sacre menteur et un bon connard (surtout qu'il faut qu'en plus qu'il y ait de la coherence avec ton plan carriere).

MK > Un mec qui annonce a son manager qu'il va etre pas motive (qu'il va rien foutre) et qu'il va systematiquement refuser toute mission qui ne rentre pas dans ses criteres personnels, excuse moi, mais c'Est un beau branleur et ca n'a rien a voir avec le pays. Dans l'ensemble de la discussion par ailleurs on est bien d'accord sur le point que partir dans des chantages grotesques avec ses managers ca ne sera ni positif pour lui ni positif pour la boite.
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Maintenant si t'es au placard, plutôt que de menacer, tu peux proposer d'arrêter le massacre là, suffit de bien choisir les termes.
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"- Nigga you know what the fuck I want, nigga: I want your motherfuckin' Daytons, and your motherfuckin' stereo! And I'll take a double burger with cheese!
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./9 : mouaif, si j'avais demandé à être muté à Paris, nul doute que je l'aurais obtenu, tout est relatif, simplement, se servir de la mondialisation comme pretexte pour déplacer des gens, voire des familles (oui j'en connais à qui on a dit "ben allez à Nancy", alors que leur femme travaillait... Va accepter ça), très peu pour moi. Ils ont qu'à se mettre à la page : télétravail. Parce qu'une pauvre prime au déplacement, ne compensera jamais la perte d'un foyer, où la famille ne peut se voir qu'un jour par semaine.
Alors certes je suis pas encore "en famille", m'enfin passer 8 mois à ne pouvoir se voir qu'un jour par semaine, ben on trouve le temps long à force. Difficile de construire quelque chose comme ça.
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Ca arrangerait certainement la boite de pouvoir faire faire du teletravail, mais il faut prendre en compte les contraintes d'acces au reseau du client, les meetings souvent difficiles a faire a distance, et le customer relationship qui joue enormement sur les possibilites de renouvellement et d'extension de contrat.
Je dis pas que c'est bien d'avoir a bouger tous les X mois aux quatre coins du pays ou au dela, mais c'est une tendance qui est pas vraiment partie pour s'inverser. Et quand tu veux monter en position a long terme il faut montrer de la volonte et de la combativite (meme si moi aussi je refuserais l'offre de nancy grin).

the_cure> Surtout que si la boite n'a pas de boulot adequat pour lui en ce moment, c'est peut etre pas entierement de sa faute (conjoncture, concurrence, salesmen glandeurs, mauvais management des ressources, recrutement mal cible, on sait pas trop). Dans ce cas partir est une option qui rendra service au deux parties.
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Exactement ce à quoi je pensais.
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