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A la base je l'ai fait pour éclairer un pote sur la GP32, mais si quelqu'un veut le reprendre, ça ne me dérange pas tant que mon pseudo est cité hehe
Dites moi s'il manque des trucs... Parce que bon, je sais qu'il en manque (images, tableaux comparatifs, fiche technique...) mais je manque aussi de temps tsss
La GP32

Historique et description
C'est en 2001 qu'une société Coréenne propose une nouvelle console portable: la Gamepark 32 Internet. Passant presque inaperçue au milieu des Cybiko, WonderSwan Color et surtout de la Game Boy Advance. Pourtant, elle semble avoir tout pour plaire ! Seconde console 32 bits du marché, affichant 65000 couleurs sur un écran de 320x240, pour un processeur de 66 MHz et 8 Mo de RAM, elle explose la GBA sur un plan purement technique. Commercialement, la Gamepark 32 Internet innove aussi. Comme son nom l'indique, les jeux s'achètent et se téléchargent par Internet. Les coûts de productions de cartouche, les frais de transports et autre étant alors inexistants, le coût d'un jeu est annoncé à 8€ !
En six mois, la console évolue, en design, et aussi en orientation. Gamepark donne à sa désormais GP32, un côté "libre" innovateur: les kits de développement sont gratuits ! Une véritable aubaine pour les amateurs qui devaient toujours agir dans l'ombre. En effet, le média est ici une Smart Memory Card pouvant contenir jusqu'à 128 Mo de données. Une aubaine pour le piratage ? Certainement pas. Gamepark a inventé un nouveau moyen de protection pour ses jeux, simple et efficace. Chaque GP32 dispose d'un numéro d'ID. Lorsque vous vous inscrivez pour acheter vos jeux en ligne, ce numéro vous est demandé. Le jeu que vous téléchargé est alors crypté pour votre GP32, et pour la votre uniquement. A ce jour, aucun moyen de crack efficace n'a été découvert. Certains s'y sont essayés, et effectivement il est possible de lancer le jeu, mais pas de sauvegarder par exemple, ou d'utiliser telle ou telle option. De plus, la petite console blanche, au design se situant entre la Game Boy Advance (même nombre de touches) et la Game Gear, propose une option multimédia de taille. Il est en effet possible de lire des fichiers MP3, OGG, textes (e-book), image (BMP, GIF, JPG...), et AVI ! La GP32 possède un atout de taille, celui de lire les DivX. A noter que les viewers JPEG scannent l'intégralité de votre SMC. Si vous avez un appareil photo numérique compatible SMC, vous pouvez prendre une photo et la visionner sur votre GP32 sans passer par le PC. Les DivX, en revanche, nécessitent une conversion. Tous les players (MP3, DivX, image...) sont désormais gratuits ! Pour en revenir au hardware, la GP32 est capable de gérer de la 3D, une première (avec la Lynx) ! Le moteur Yeti 3D, porté par ThunderZ, offre de nouveaux horizons qui n’attendent que d’être exploités. A noter que la GP32 innove dans le jeu à plusieurs : il est désormais sans fil et accepte jusqu’à 4 joueurs dans un rayon de 10m, le tout grâce aux ondes radio. La console parfaite ? Malheureusement non...

Un gâchis nommé Gamepark
Tout le monde était enthousiaste quant aux nombreuses licences qui devaient être portées sur GP32. Et pas des moindres ! Rockman X5, Breath of Fire III, Guilty Gear X... Bien sur, de nombreux jeux aux images hallucinantes qui renvoyaient la Game Boy Advance au rang de console dépassée étaient prévus. On se souvient tous de Godess Saga, Wanna Be Wizard, Spirit Soul ou encore Bloody Cross... Mais si l’imparfait est de mise, c’est que Gamepark a tout bonnement gâché ces opportunités de réaliser un carton avec sa console. Elle a refusé toute licence... Ce qui nous laisse avec en tout et pour tout une dizaine de jeux professionnels entre le zéro absolu (Rally Pop...) et le hit incontestable (Her Knight...). Quoi qu’il en soit, Gamepark n’a jamais su faire preuve de bon sens en refusant tous les hits qui s’offraient à leur console. Un seul nouveau jeu commercial est prévu, Blue Angelo, et il n’est pas produit par Gamepark. Un autre jeu « commercial » (payant mais amateur) est sorti il y a quelques mois : Gloop DX, un clone de Lemmings de qualité. De plus, telle un Jaguar ou une Neo Geo Pocket, la GP32 a manqué cruellement de communication, ce qui lui a été fatal face à des consoles telles la Game Boy Advance. Si elle est démolie par sa propre mère, la GP32 possède tout de même d’autres atouts non négligeables.

Une console de vieux
En démontre par exemple la scène amateur hyperactive. On peut parfois entrevoir plusieurs nouveaux softs ou mises à jour quotidiennement ! Et on trouve de tout. Impressionnantes démos techniques, sympathiques jeux amateurs, utilitaires intéressants ou émulateurs. Ce dernier point est incontestablement LE point fort de la GP32, au niveau de la scène amateur. A titre d’exemple, il est possible d’avoir dans la poche, un Atari ST, un Vectrex, une Master System, une NES, une SNES, une PC-Engine, une MegaDrive... Sans oublier les consoles de poche telles que la Game Boy Color, la Neo Geo Pocket Color, la Lynx ou la WonderSwan... Et bien d’autres encore ! La ludothèque de la petite blanche prend alors des proportions inespérées, même si cela reste du réchauffé... Ou du concentré de nostalgie, tout dépend de quel point de vue on se place. Malheureusement, tous ces émulateurs ne sont pas parfaits. Si on s’y approche pour certains supports (Game Boy Color, Master System / Game Gear, Nes, Atari ST... l’ensemble des 8 bits en somme), certaines autres consoles sont plus difficiles à émuler en raison du hardware de la GP32 qui est parfois trop limité ou à cause de la difficulté à tout optimiser (SNES, MegaDrive, WonderSwan, Lynx...). Certains autres émulateurs pourraient être très performants mais les auteurs ont parfois une envie de passer à autre chose, nous laissant de plus ou moins performantes bêtas en attendant que quelqu’un les reprennes... (PC-Engine, Neo Geo Pocket Color...). Mais ne boudons pas notre plaisir, leur travail est déjà très conséquent ! Vous voulez revivre l’ère 8 bits (ou 16 bits même si c’est encore assez incertain) ? La GP32 saura vous combler ! Quel plaisir de retrouver Ikari Warriors, Zelda premier du nom, les Sonic, les Mario et autres PC Kid... Sans oublier les anthologiques shoots de Konami ! Mais là où le bat blesse, c’est que l’originalité n’est souvent que trop peu présente sur votre SMC... En effet, si les jeux amateurs méritent tous le coup d’œil, ils n’apportent pas la bouffée d’air frais nécessaire à la petite blanche !
Heureusement, certains softs sont portés et proposent de sérieuses alternatives aux jeux commerciaux. On pense à Doom et à ses nombreux Wads (niveaux parallèles), tels que Star Wars, Half Life, Quake, les Simpson... Il en existe une pléthore pour les amateurs de FPS. Pour ceux qui préfèrent le combat pur et dur, il existe Lol Fighters, sympathique jeu de combat humoristique, dont seul le titre m’horripile (ça fait un peu « geek »), mais aussi King of Fighters ’91, bien plus sérieux, et qui est, sur PC, une alternative à Mugen, un moteur de jeu de combat personnalisable. Dans un domaine plus proche se trouve le beat’em all, représenté par le moteur Beats of Rage, moteur que l’on trouve sur Xbox, Dreamcast mais aussi PC et Linux. On trouve de nombreux skins, jeux alternatifs, tels que Megaman, CastleVania, les Tortues Ninja... Un moteur très intéressant. Attendu par les amateurs de stratégie, GP32 War et gp Final War, à ne pas confondre ! Si le second est un moteur hallucinant de RTS qui tend à devenir un jeu de plus en plus prometteur, le premier n’est ni plus ni moins l’adaptation du très bon Advance War sur Game Boy Advance. Le plus gros défaut de ces jeux est leur taille conséquente (plus de 60 Mo pour BoR !). A l’opposé on trouve des petits jeux amateurs accrocheurs et qui tiennent en quelques centaines kilo-octets. Il y a l’indémodable Solitaire, les Tetris, les Arkanoids ou même un clone de ChuChu Rockets auquel il ne manque qu’un éditeur de niveau pour être parfait ! Mais il n’y a pas que des jeux qui sont produits par la scène GP32. On trouve moult utilitaires, tels des alternatives au Bios de base, notamment un clone du bureau de Windows, nommé pour l’occasion Winds-Up. On trouve environ une dizaine de softs du genre. A noter aussi de nombreux viewers Jpeg, mais aussi un intéressant viewer texte qui permet d’écouter des MP3s en lisant ! Quelques players OGG ont également fait leur apparition pour un format à la mode. Une conversion de Mappy a également vu le jour, bien que je n'aie pas réussi à la faire marcher...

Le futur de la GP32
Il ne faut pas se leurrer. La console a plus de 3 ans et est considérée comme morte commercialement. De plus, arrivent sur le marché de nouvelles portables plus puissantes, la Zodiac, la PSP et la NDS par exemple. Pourtant, une lueur d’espoir apparaît avec la récente sortie de la GP32 en Espagne et en Italie. Si l’on ne peut que blâmer le retard ahurissant de cette commercialisation, quelques plus non négligeables sont à prendre en compte, comme un nouvel écran rétro éclairé de très bonne qualité qui renvoie l’ancienne version rétro éclairée à des lieues. C’est simple, si la visibilité de la FLU était incroyable, celle de la BLU est bien au-delà de sa grande sœur ! A noter qu’on peut espérer voir de nouveaux codeurs arriver sur la petite blanche avec cette ouverture européenne. De plus, de nouvelles applications sont toujours en développement et proposeront peut-être un tournant dans la ludothèque de la GP32. Entre autres, un émulateur Game Boy Advance qui s’avère prometteur, et un port du célèbre OS : Linux. La présence d’un chatboard offre également de nouvelles orientations bien plus multimédias (traitement de texte...) mais également ludiques (émulation plus complète des ordinateurs, nouveaux gameplay...).

Pour qui ?
La GP32 ne s’adresse pas à tous les joueurs. Son manque de jeux commerciaux en font une console underground, réservée aux « bidouilleurs », mais également aux nostalgiques qui veulent rejouer à Space Invaders autre part que sur leur Atari VCS 2600 (et sans débourser un sou, il ne faut pas prendre les joueurs pour des pigeons, n’est-ce pas Activision ?). Egalement réservée aux codeurs qui souhaitent développer sans avoir de problème avec Nintendo ou Microsoft. Un évident comparatif se pose avec la Game Boy Advance... Cette dernière est plus onéreuse mais propose des jeux originaux. Malgré une vaine percée dans le multimédia, elle reste une console de jeu. Réservée aux gamers donc, contrairement à la GP32 qui peut s’ouvrir à une clientèle plus large. Mouvement que l’on voit de plus en plus avec les SmartPhones ou avec la Zodiac. Cette dernière peut aussi être comparée à la GP32. Elle dispose de jeux commerciaux et de tous les jeux, ou presque, de la communauté Palm. Malheureusement, certains émulateurs sont payants (pas tous). D’ailleurs, la console en elle-même est bien plus chère, bien qu’évidemment beaucoup plus performante. La GP32 est donc un achat de choix pour tous ceux qui aiment passer du temps sur de bons jeux qui ont marqué leurs ères (PC-Engine ?) mais aussi aux « anti-conformistes » et aux codeurs. Elle s’adresse aussi à ceux qui veulent jouer sans ouvrir leur porte-monnaie puisque seuls les éléments hardwares sont payants. La GP32 est d’ailleurs surnommée « Console de fauchée pour les fauchés ». Son prix semble prohibitif pour une console portable (200€) mais considérez cette somme comme un investissement, sachant qu’il ne correspond pas plus à une Game Boy Advance SP (ceci étant le prix de la GP32 BLU, la non rétro éclairée est bien moins chère) plus deux à cinq jeux, neufs ou occasion. La GP32, une révolution étouffée ?

J'ai les bonbons qui collent au papier.

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un ptit mo sur l'ému megadrive aurait été good mais c un article interresant pour les newbees

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Long et intéressant pour les nouveaux venus oui smile

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Ah oups, je voulais caser l'émulateur MegaDrive dans "le futur de la GP32", bon ben j'updaterais quand j'aurais le temps happy
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