Réalisé par Christopher Nolan
Avec Christian Bale, Katie Holmes, Michael Caine
Film américain.
Genre : Fantastique, Action
Durée : 2h 19min.
Enfin le retour du vrai, du grand, du sombre justicier de Gotham City. Exit le Robin issue de la série des années 60 (qui n'avait pas développé son QI avec le film visiblement), exit des méchants nimport nawak tel que Mr Freeze, exit le réalisateur homo (ce qui n'est pas une tare, sauf quand on va jusqu'à montrer les formes des héros en combinaisons très moulantes, jusqu'à faire ressortir les tétons sur les armures).
Bon bref, triple bravo pour Batman Begins
Réexplorant les origines de l'homme chauve-souris et axant principalement le film sur la naissance de la légende, les débuts de Batman oscille entre celui de Burton et de l'ancien DA (et p-e un peu de comic, que je n'ai pas lu). Le multimilliardaire Bruce Wayne, visiblement frappé du syndrome de Garret ("Dark Project" pour ceux qui connaissent), va rejoindre quelques années une confrérie des ombres (un peu ninja) pour apprendre à combattre le mal. Quittant ce groupe après avoir tout appris, il revient à Gotham City, qui au fil des années est devenue la plus importante ville du monde, et aussi la plus corrompue. Aidé par son fidèle majordome et un inventeur de génie, Bruce Wayne va renaître chaque nuit dans la peau de Batman, symbole de la lutte contre le crime, un symbole que l'on ne peut acheter ou détruire.
Pour une fois d'ailleurs, un film qui ne mise pas tout sur les effets spéciaux informatiques (ils sont rares, sinon quelques retouches numériques pour... vous verrez bien ^^), du bien filmé, grand art (sinon les combats rapprochés, souvent brouillons, surtout le premier du film qui est presque irregardable, à croire que le caméraman participe au combat), un acteur proche du héros (plus de Cloown-ney, mais un Christian Bale sombre et tourmenté par ses anciennes peurs), des gadgets gagnant en crédibilité (même la batmobile, finalement, je la préfère à l'ancienne)
Bref, un Batman plus "humain", mettant plus que jamais cet aspect en avant par ces défauts personnels, mais cherchant toujours à les camoufler pour se prétendre invincible au regard du crime.
Et sans que cela fasse chuter au navet, une petite pointe d'humour bien placée pour saupoudrer le tout. Le film se termine enfin sur une scène suggérant une suite, avec en une image l'espoir d'une rencontre dont je me languissais tant.
Batman Begins, comme son nom l'indique, part de zéro. Rompant avec les suites de merde de Schumacher, voici peut-être une continuité qui ne sombrera pas dans le divertissement pour moins de 14 ans. Bill Finger et Bob Kane peuvent enfin reposer en pays.
Allez, je m'en lasse pas... Christian Bale, je t'aiiiiiiime