Je suis venu, j'ai vu, et j'aurais peut-être pas dû.
D'ici quelques décennies...
Lincoln Six-Echo et sa camarade Jordan Two-Delta font partie des centaines de Produits d'une immense colonie souterraine où la vie est étroitement surveillée et régie par des codes très stricts. Le seul espoir d'échapper à cet univers stérile est d'être sélectionné pour un transfert sur "l'Île". A en croire les dirigeants de la colonie, l'Île serait le dernier territoire à avoir échappé à la catastrophe écologique qui ravagea notre planète quelques années auparavant et en rendit l'atmosphère à jamais irrespirable...
Lincoln, comme la totalité de ses congénères, a longtemps cru à ce paradis. Mais depuis quelque temps, des cauchemars récurrents troublent ses nuits, et le jeune homme commence à s'interroger sur le sens de sa vie et les restrictions faites à sa liberté.
Poussé par une curiosité tenace, Lincoln découvre bientôt l'atroce vérité...
Le blockbuster du mois et -même-plus-que-Furtif vise haut, bien haut... puis retombe.
The Island, c'est l'idée d'un film correct, avec un réalisateur pas correct. Deux héros intéressants dont l'un est mal joué. Des scènes d'action d'une telle folie qu'on ne peut rien suivre (pour ceux qui auront le courage d'acheter le DVD ou VHS, je recommande chaudement "Image par image" pour bien comprendre dans quel ordre se détruisent les éléments.
Mais The Island, c'est aussi un film sponsorisé.
Le genre de logo aussi visible que dans une pub qui leur serait dédiée. Ce n'est pas posé là par hasard, mais bien pour être vu. N'oubliez pas les gros plans des fois qu'ils seraient peu remarquables.
The Island, c'est une sorte de soupe dans laquelle on aurait versé "A l'aube du sixième jour", "I, robot", "Matrix" et... j'ai oublié le dernier.
Il souffre surtout d'une longueur, la dernière demie-heure. Alors qu'on pensait l'histoire finie, voilà qu'on est reparti pour quelques balles perdues à gauche à droite, mais la morale est ainsi sauve, ouf.
En bref, pour reprendre le début, un bon film avec les mauvaises personnes... ça m'a en tout cas donné envie de lire le livre.