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Es, un Palestinien vivant à Jérusalem, est amoureux d'une Palestinienne de Ramallah. L'homme est partagé entre son amour et la nécessité de s'occuper de son père, très fragile. En raison de la situation politique, la femme ne peut aller plus loin que le checkpoint situé entre les deux villes. Les rendez-vous du couple ont donc lieu dans un parking désert près du checkpoint.


Tout d'abord, je suis heureux que ce film est trouvé quelqu'un pour le financer, car je me doute que cela aie pu être TRES difficile.
Je viens de m'acheter le DVD en fait, et des DVD, j'en ai PEU (pourtant je vois pas mal de films)... je dois en avoir 8 ou 9 maximum. Donc quand j'achète un DVD, je ne l'achète que s'il s'agit d'un film d'exception.
Il y a eu 4 films "importants" dans ma vie : Mullholland Drive, La Haine, Basquiat et... Intervention Divine.

Ce film n'est rien de plus qu'une histoire d'amour, une histoire d'amour qui n'a pas besoin de mots pour montrer au spetateur sa puissance. Un sentiment aussi fort que la haine, haine que l'on rencontre fortement aux points de passage entre Ramallah et Jérusalem. Le point de rencontre de ces deux sentiments se fait avec un autre ingrédient : l'humour. Celui de Buster Keaton, incarné ici par Elia Suleiman (aussi réalisateur du film), véritable réincarnation sur l'écran de ce premier. Adorant déjà l'oeuvre de Keaton (ô combien plus intéressante que celle de Chaplin à mes yeux), ce film apporte une autre dimension à cette humour, avec une dimension supplémentaire, plus politique, plus polémique (même si Keaton, par son temps avait fait fort avec "Le Mécano de la General").
Je vais faire comme dans ma précédente critique, je vais vous mettre un extrait musical du film, celui de Natasha Atlas. Cette musique révèle énormément du film :

La musique a un rôle prépondérant dans ce film (car les dialogues ne tiennent que le second rôle), tout comme l'image. L'image n'est plus seulement vectrice d'une action, mais vectrice idéologique, voire propagandaire. La dernière scène du film, comme un testicule dans une bisque de homard en est un exemple flagrant.
De l'amour, de la lutte, un film qui donne envie de jeter des pieeeeerres yaaaaaaaa !!!!!!!! Je me suis égaré.

Quitte à m'égarer... un autre chef d'oeuvre de Natasha Atlas (beaucoup plus connu par contre tongue) :
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Slammeur (qu'on voit danser, le long des golfes clairs).
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