Maintenant, et vous allez donc comprendre l’intérêt de l’intro de ce test, parlons de la playlist. Pas moins de 40 chansons sont ici proposées, toutes des réorchestrations plus ou moins réussies de titres plus ou moins connus. Voire pas du tout connu. Dans les hits, on trouvera Message in a Bottle de Police, Killing in the Name de Rage Against the Machine, Sweet Child O’Mine des Guns’n Roses, Can you hear me knockin’ des Stones, War Pigs des Black Sabath… le reste des chansons est clairement orienté punk/hard rock, surtout hard rock d’ailleurs, et beaucoup ne sont connues que par les quelques (rares) fans des groupes proposés. Pas de doute, Guitar Hero II privilégie le sensationnel, l’exploit technique et rythmique, quitte à sacrifier les titres phares et populistes pour plonger dans les affres d'un univers fait de cuir, de clou et de cheveux longs et sales.
Seulement, voilà, entre nous, le hard rock, ça va cinq minutes, mais personnellement, ça me gave terrible. Qu’est-ce qui empêchait, les développeurs, de coller un bon petit Dire Straits avec Sultan of Swings, un bon petit U2 avec Sunday Bloody Sunday, un bon petit Santana, un bon petit ACDC avec Thunderstruck, un bon petit Billy Idol (bon, ok, mais moi j’aime bien et il ne faut quand même pas oublier que son guitariste, Steve Stevens, est l’un des meilleurs guitaristes au monde), et ne pas nous sortir un titre pourri de Van Halen alors que des chansons comme Eruption auraient largement fait meilleure impression... même Michaël Jackson, avec un Beat it ou un Dirty Diana, même un Axel Bauer avec Eteins la lumière, pourquoi pas un Cabrel, pour le fun, Led Zeppelin, grand absent, Clapton ou Genesis, qui auraient leur place… bref, une bande-son nettement moins hard et franchement plus pop. Hein ? Qu’est-ce qui les empêchait, les développeurs, de coller tous ces groupes cultes pour rendre leur jeu un poil plus intéressant ? L’argent… ? Après le carton de Guitar Hero premier du nom… ils n’en avaient pas un peu ?

Quand tu lis ca sur Guitar Hero ca calme aussi