« La question, bien sûr, sera de savoir, en droit français ou américain, si la destruction a été frauduleuse. »
La licence d’utilisation sera sans doute le pivot de l’histoire, oui.
Edit :
http://www.liberation.fr/medias/0101580884-big-brother-amazon-la-surprise-kindle
Les termes du service agreement du Kindle ne disent pas que l’entreprise a le droit d’effacer des livres qui ont été achetés. En revanche, ils stipulent qu’Amazon accorde aux clients le droit de conserver une «copie permanente du contenu numérique».
Quant aux dommages collatéraux :
Un étudiant de la région de Detroit a perdu du même coup toutes ses annotations. «Ils ne m’ont pas seulement repris un livre, ils ont volé mon travail», se plaint-il.
Cependant,
il semblerait (à creuser) que, pour certains de ces livres, ce soit l’éditeur qui avait autorisé la diffusion avant de revenir au beau matin sur sa décision.
Appliqué au monde du livre papier, c’est comme si l’éditeur publiait des bouquins avant de considérer qu’on n’a plus le droit de les avoir et que votre libraire entrait chez vous pour retirer ces livres de votre bibliothèque et en faire un autodafé…