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NilLe 19/06/2008 à 14:54
Je développe le côté "ceux qui se cherchent".
On a un problème qui est que la société a évolué très vite ces 50 dernières années et que les enseignements ne suivent plus les nouveaux rythmes.
Concrètement, dans une classe de terminale "normale", composée de bons élèves (voire même d'excellents), moins d'un quart des jeunes sait ce qu'il veut faire.
La filière a été choisie non en fonction d'un désir, mais en fonction de capacités : t'es pas trop mauvais, tu vas en S, même si tu ne sais pas ce que tu y fais.
Résultat, énormément de jeunes se retrouvent à choisir une filière sans être sûr de prendre la bonne, parfois par dépit. Forcément, ça ne se passe pas bien. Dans le meilleur des cas, ça casse en première année post bac, mais parfois bien plus tard, même à bac+5.

En fait, dans l'inconscient personnel, le "métier qu'on aimerait faire" est une question qu'on se pose comme un rêve en CM2, puis qu'on omet totalement, jusqu'à l'arrivée des dossiers d'orientation de terminale. Donc, forcément, ça ne peut pas donner de bons résultats. Ce n'est pas une question de rentabilité, pour le coup, c'est surtout que l'avenir à 10 ans est tellement incertain (avant, on allait à la mine, à l'usine, aux champs, ou on reprenait l'affaire familiale ; maintenant, on a le choix) qu'il est difficile de s'engager à un instant t - et lorsque vient ce moment, c'est trop tard.