Oui il y a du bien et des cotés positifs aux usa.. l'Amérique, c'est un peu le pire et le meilleur en même temps, côte à côte. Je dis juste que se focaliser sur le meilleur en fantasmant sur le fait que c'est l'essence même de l'Amérique (et donc zapper totalement le pire), non seulement ça implique une vision totalement fausse du monde, mais en plus ça nous mène dans le mur ici.

Tu vois, avoir une vision biaisée de l'Australie (pour prendre un sujet dont on parlait récemment) ou de la NZ, c'est pas bien grave, relativement anecdotique, fournit du rêve pas cher. Mais avec les Sates, ça implique des problèmes réels: on essaye de copier leur modèle (alors que ça amène aussi et surtout le pire), on a une vision économique et stratégique qui ne correspond pas à nos intérêts, on oublie tout ce qui est absolument génial en France et en Europe par ce que c'est ringard, etc.

damnvoid (./243) :
Malgré cette face sombre que tu décris, l'Amérique reste un incroyable vivier d'intellectuels, d'auteurs, d'artistes, et de scientifiques, probablement le plus grand sur cette planète.

Avec la moitié des thésards qui sont importés de l'étranger. y'a plus de scientifique valables formés en Europe qu'aux States, c'est devenu un fait.. Ils ont quelques excellentes universités, mais la plupart des universités "normales" sont absolument médiocres. Bon reste qu'ils sont (étaient ?) un peu en avance économiquement et socialement, certes.
Pour la littérature (et l'Art), on verra ce que l'histoire retiendra. Pour l'instant l'immense majorité des grands écrivains occidentaux restent européens. Joyce, Proust et Céline, les trois grands écrivains du XXiém, sont européens. Pour la peinture, je crois que c'est similaire.

damnvoid (./243) :
Bref, le modèle américain a des défauts, mais leur pragmatisme a l'air de bien mieux marcher que chez nous.

Quand je mesure qualités et défauts, j'ai l'impression que le "modèle européen" marche mieux quand même. Mais c'est pas tellement la question: il faut surtout comprendre que même si ça marchait chez eux, ça ne marcherait pas forcément chez nous. On n'a pas les mêmes aspirations profondes.