Bon, je viens de voir un reportage sur les jeux vidéo sur M6. Focus sur deux éditeurs français : Ubi Soft et...

Mindscape

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Où l'on montre clairement deux univers : un univers pro, où l'on recherche l'excellence (en tous cas, faire des jeux qui tiennent la route) (Ubi Soft) et l'autre univers, fait de bric et de broc, où l'on affiche sans complexe l'aspect mercantile des... produits présentés (

Mindscape

). Où celui qui a décidé de faire de BCLC un jeu s'affiche sans honte. "Ouais, j'ai voulu ma part dans la promotion du film de Dany Boon". BCLC a coûté 240.000 euros, dont une bonne partie pour Dany Boon et Kad Merad (ça c'est pour pouvoir utiliser leur tronche dans les versions Wii et PC du jeu). Mention spéciale aux deux personnes de Mindscape qui ont essayé de faire croire qu'il y avait un intérêt ludique à la chose. D'ailleurs, soulignons le coup de couteau discret des reporters : "avec 6 mois de développement, il ne faut pas s'attendre à un chef-d'œuvre".
On apprend aussi qu'au printemps,

Mindscape

va sortir un coach jardinage. Des testeurs qui s'emmerdent devant le prototype, car l'habillage est peu attractif. À qui vont-ils faire appel ? À un designer ? À un graphiste ? Non, à un jardinier professionnel. Certes, c'est un plus pour la documentation, mais il y a peu de chances qu'à lui seul, il refasse complètement l'interface austère de la chose. Coût de développement : 100.000 euros.
Préparez les grenades.