62Fermer64
veryLe 13/11/2008 à 21:19
Nil (./61) :
Pollux (./57) :
Parce que c'est pas forcément aussi facile d'arrêter de fumer que de faire des sermons aux autres qui ne coûtent rien ? (je dis pas que les fumeurs ont tous les droits, je dis juste qu'il y a quand même une asymétrie à prendre en compte)

Ah bah mince, Prehisto a répondu à ma place tsss.gif (en fait, j'allais dire que tenir trois mètre de plus, c'était pas la mort, même pour quelqu'un de vraiment accro).


Ben là visiblement en fait c'était entre deux métros sans sortir.. ( c'est vrai que les stations ne sont pas du tout conçues pour pouvoir faire une pause clope, sauf celle à l'air libre, et sortir/rentrer avec le même ticket peut parfois poser des problèmes )

sinon pour les trois mètres de plus classiques... je sais pas, dans nos sociétés latines y'a une espèce de joie libératrice à contrevenir légèrement à la règle (alors qu'effectivement ça ne sert pas à grand chose, à par gêner des autres à coté s'ils sont là ), je pense que ça a un lien avec un sentiment du genre "ouf je suis encore un individu libre plus intelligent que les règles bornées", qqch comme ça.

Y'a aussi l'aspect purement accro. Quand on se dit qu'on va fumer après un temps d'abstinence "long", ça monte, ça monte, ça monte. Un peu comme le désir sexuel. Trois mètres, c'est alors énorme, c'est l'infini. – mais non je ne parle plus de sexe tongue –. Gagner cet infini, et plus du sentiment de liberté produit par l'affranchissement (limité) de la règle, produit une joie profonde, absolument irrationnelle.

Moi même, si personne n'est juste à coté, je m'allume volontiers une clope sur les marches de sortie lorsque l'ont est "presque" dehors. ça sent 5 secondes derrière. Ensuite, je suis agressé par les automobilistes parisiens ignares, visiblement dans un concours pour produire le plus possible de pollution physique et sonore, flinguer leur voiture et payer plus d'essence.
Mais là personne ne dit rien. C'est ça, la dynamique du fait majoritaire.