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pedrolaneLe 04/10/2017 à 23:14
Bon, petit retour du jour :

Elle a eu l'air convaincue (entretien en visio), le N+1 du poste a pourvoir a assisté à l'entretien également, puis, deuxième partie d'entretien avec les utilisateurs du service que je pourrais intégrer, façon première réunion. Je le sens bien.

Je sors de l'entretien, 2h plus tard (à 17h), satisfait de ma prestation, je regarde mon téléphone : 1 appel en absence, un autre job sur lequel je suis mis en relation directement, j'avais noté un entretien pour mercredi 11, on est mercredi, le mec a noté mercredi. Bref, il m'attend depuis 16h30 (et je suis à environ une heure de route). Je l'appelle direct, il me propose qu'on se rencontre à mi-chemin, on se réunit au mcdo avec un café. Affaire à suivre, mais le premier contact me plaît avec un peu de recul.

Si ils me veulent tous, je vais me retrouver avec un choix cornélien :

- Un poste, dans une grosse boutique (850 dans la maison mère) du métier, un constructeur, où je travaillerai uniquement sur des plans pour proposer des solutions et les défendre devant client avec le commercial, plus ou moins ma vision idéalisée du métier, mais l'entretien avec la RH a fait surgir une question raisonnable : avec 14 ans de terrain, a accomplir toutes les tâches du métier (du plan jusqu'à la recherche de panne de merde) de manière variée, es-ce que je ne vais pas m'ennuyer derrière mon bureau ? Il n'y aura pas de véhicule (pas même de service), et ça compte quand même sur le budget. Ce poste est une création, suite à une réorganisation du bureau d'études.

- Un poste de chef d'équipe où en gros, les recherches de pannes seront anecdotiques pour moi, à réaliser des dossiers d'installation (ce qui est très proche du bureau d'étude que je décris au dessus) et suivre/piloter les gars sur le terrain, mais petite boite de 16 personnes qui existe depuis 30 ans, par contre, je devrai me diversifier, et passer à l'électronique de sécurité en général, et plus seulement les alarmes incendie. Il y aura un véhicule de service (qui me permettra également de rentrer chez moi). Ce poste est à pourvoir parce que celui qui l'occupe, originaire de très très loin, rejoint sa femme dans le même très très loin.

Je vais quitter une boite familiale qui est devenue une grosse crèmerie, elle même rachetée par une très grosse crèmerie, je m'en vais parce que dans ma branche de la société, ma seule chance d'évoluer, c'est que le chef se barre (or, il fait son taf, et il a 47 ans, donc pas de licenciement en vue, ni de retraite), et que le dernier rachat engendre une restructuration plutôt sévère qui va profondément modifier l'identité de la boite. Et aussi parce que niveau salaire, rien n'a bougé depuis 6 ans. on est en négociation, pour vendre notre patience avec mes collègues, mais... bref.

Entre le côté ultra spécialisé, pile dans mon fantasme d'étudiant sur le métier, mais dans une grosse structure, et le côté plus touche à tout, plus proche de ce que je connais, avec moins le côté chiant et rébarbatif des recherches de pannes qu'aujourd'hui et dans une petite structure, mon cœur balance.