Kevin KoflerLe 20/04/2015 à 15:17
En tout cas, la moindre des choses serait de permettre les demandes d'asyle depuis l'étranger et de donner des visas en conséquence, afin de permettre de profiter légalement de son droit d'asyle accordé par les conventions internationales. La situation actuelle, où on doit d'abord passer la frontière illégalement pour ensuite réclamer un status d'asyle légal, est absurde et inhumaine et soutient les organisations de passeurs criminelles qui se font de l'argent au dépens des réfugiés. Cette solution ne changerait pas du tout les critères d'admission (et donc pour moi, ce ne serait qu'une solution minimale et non pas le but ultime), elle éliminerait juste les barrières bureaucratiques souvent insurmontables (il faut être dans le pays pour demander l'asyle, mais on n'a pas le droit d'entrer le pays avant que le statut d'asyle ne soit reconnu, c'est le problème de la poule et de l'œuf) qui séparent les réfugiés de leurs droits.