Jusqu'à maintenant, la radicalisation n'est pas un délit et on ne peut pas aller en prison, ni être surveillé (la loi parle de prévention du terrorisme, pas de prévention de la radicalisation) pour ça.
Et ensuite, même si c'était un délit ou un crime (probablement un peu à caractériser dans la loi), comment le corriger sans tomber dans le lavage de cerveau digne des camps chinois ou cambodgiens ?
Bon, on pourrait quand même essayer de faire quelque chose contre cette radicalisation massive (on est passé de quelques dizaines ou centaines de cas il y a 20 ou 30 ans à plusieurs dizaines de milliers maintenant), mais pour ça il faudrait oser le dire tout fort d'une part, et refuser l'argent saoudien d'autre part… La seule fois où cette délicate question financière est devenue un peu publique (après novembre 2015), on a eu droit juste après à une belle campagne médiatique sur la modernisation de l'AS.
En attendant,
le terro est mort (abattu par la police), et je ne pense pas qu'il soit beaucoup regretté.