753Fermer755
veryLe 02/03/2010 à 01:23
bon, avec du lag, mais ça ne fera pas de mal au topic ^^ :

Prehisto (./651) :
D'où mes réflexions précédentes sur la différence entre être communiste et être "staliniste" ou "soviétiste" (pardon pour le néologisme). Alors que nazi n'a pas cette ambiguïté.
F

Et si l'on imaginait que si, juste deux secondes ?
Beaucoup d'écrits d'époques parlent d'Allemagne hitlérienne, de régime hitlérien, de méchants hitlériens, et compagnie. (i.e tout pareil qu'avec Staline -- staliniens, staliniennes, etc -- son vrai frère pour le coup ^^ )

Nazi, nazi, nazi... c'est surtout la propagande anglo-amerloques qui a utilisé ce concept, qui l'a diffusé jusqu'à l'écœurement avec la dénazification, et on a finit par faire après coup du nazisme une sorte de bloc de granit, un vrai système philosophique et politique cohérent... qui aurait été appliqué à la lettre par le sympathique Hitler (Ha ! quel méchant parfait ! ). Eh bien, quand on est un peu averti du fonctionnement de l'Allemagne hitlérienne et des divergences idéologiques ( entre les quelques penseurs dits "nazis"; et entre les personnages politiques "nazis" ) , on comprend facilement que cette conception est une blague, une reconstruction mythique d'un ennemi parfait...

Je ne sais pas très bien ce qu'est le nazisme comme réelle doctrine politique: je me suis pourtant renseigné mais je n'ai toujours pas vu de Capital, d'école de pensée nazie riche et cohérente, de principes fondateurs nouveaux....

Bref, ma thèse, c'est que l'hitlérisme est une ébullition révolutionnaire, donc sujette à tous les débordements, partant un peu dans tous les sens... et après coup on a reconstruit le nazisme comme idéologie cohérente que l'hitlérisme aurait appliqué. C'est une blague en plus d'une reconstruction orienté. Les préoccupations premières des politiques nazis ( et de leurs électeurs) n'étaient ni les juifs ni la race (simple exutoire secondaire); le nazisme est d'abord une révolution à visée sociale ( mais dans une ambiance autoritaire et inégalitaire, et non notre joyeuse anarchie et notre égalitarisme... ) et politique.
Hitler un un simple Staline allemand, avec la mentalité allemande en fond...


donc donc donc : il ne parait pas y avoir d'ambiguïté avec nazisme et hitlérisme par ce que "nazisme" est un (ridicule) concept reconstruit qui colle (tout à fait frauduleusement ) par définition à hitlérien. C'est un peu comme si l'on redéfinissait maintenant le mot "communisme" à la fois comme synonyme de stalinisme et comme une parfaite machine d'ogre pour manger le plus d'enfants possible. C'est d'ailleurs ce que certains tentent de faire et tu t'en plains à juste titre. Je je dirais que tu as déjà accepté le même abus avec le nazisme...


Et puis je ne résiste pas à citer Nil juste à titre d'exemple idéal de ce que je disais sur la reconstruction a posteriori du concept de nazisme :
Nil (./658) :
le Nazisme est un mouvement qui n'a pas cette dimension (c'est un mouvement de forts pour écraser les faibles, dans sa définition même, où il y a une race pure vs. toutes les autres).

Ce qui est tout à fait bête mais bon ça correspond à la reconstruction mythique.... [ le nazisme est d'abord un putain de mouvement de faibles; qui tire sa puissance des faibles, et c'est pour ça qu'il sur-investi la puissance... Les histoires de races sont tout à fait secondaires dans le nazisme, dans sa dynamique première, dans ses objectifs initiaux.]
Hippopotame (./665) :
Les cadres nazis ont aussi bénéficié d'un culte de la personnalité. Pourquoi la mayonnaise n'a pas pris ?

Pasque ce ne sont pas des looseurs romantiques ?

damnvoid (./675) :
il n'y a pas de nazi, meme avec une histoire plus ou moins enjolivee, qui symbolise quoi que ce soit de positif de nos jours.

ça dépend où