les chercheurs ne sont pas véritablement confrontés aux questions de concurrences comme peuvent l'être des employés dans d'autres secteurs
Ah bon ? C'est marrant, parce que ce que j'ai vu à la fac en tant qu'étudiant et ce que je vois en tant qu'aménageur d'un pôle de compétitivité m'ont assez convaincu du contraire. Je préfèrerais encore aller me réfugier sous un tapis de bombe plutôt que de devoir subir un colloque tenu par deux laboratoires ennemis.
Libéralisme : Le libéralisme est un courant de pensée de philosophie politique, né d'une opposition à l'absolutisme et au droit divin
(1) dans l’Europe des Lumières (xviiie siècle), qui affirme la primauté des principes de liberté et de responsabilité (2) individuelles sur le pouvoir du souverain. Il repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux qu'aucun pouvoir ne peut violer. En conséquence, les libéraux veulent limiter les obligations sociales imposées par le pouvoir (4) et plus généralement le système social au profit du libre choix de chaque individu (5)
(1) Oui, donc bon, aujourd'hui, c'est hors contexte. On n'est plus vraiment dans cette problématique là.
(2) Vachement responsable, l'individu... J'avoue, d'ailleurs, que je préfèrerais la primauté du citoyen sur l'individu, mais c'est pas demain la veille. J'aimerais aussi avoir Robert Downey Jr et Zooey Deschanel dans mon salon, si jamais vous ne savez pas quoi m'offrir à Noël.
(3) Tiens, j'ai oublié le 3. Tant pis
(4) C'est bien raté, dis donc. Enfin, non, à l'époque, ça devait être très réussi, mais aujourd'hui ? Les obligations sociales ont pris d'autres formes, moins imposée par le pouvoir que par une "main invisible" sociologique. Encore une fois, en république démocratique, j'ai l'impression que cette problématique est à côté de la plaque.
(5) Mais l'individu est-il toujours totalement libre de ses choix ? Mmmh...
Le libéralisme, politique comme économique, n'est que l'application des mêmes principes dans deux domaines différents. C'est un tout cohérent et les deux vont ensemble, l'un entrainant nécessairement l'autre avec le temps. Et pour notre cas européen, nous sommes dans des sociétés politiquement et économiquement libérales car l'on ne peut pas avoir l'un sans l'autre. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe aucune marge de manoeuvre par ailleurs. Donc je rigole en lisant certains profanes qui à l'évidence ne savent même pas où ils sont sur l'échequier idéologique se gargariser de notre belle société aux moeurs libérales tout en rejetant le libéralisme économique qui n'est que sa corollaire.
Je ne vois pas en quoi. Déjà, je t'avoue que à en lire les concepts et la définition, la société libérale façonne des individus, pas des citoyens. Ca la fout moyen, quand même, de pouvoir tout faire à part tuer son voisin au prétexte que la société est libérale, oh, merde, lache-moi la grappe, je fais ce que je veux, et si t'es pas d'accord, c'est que tu écrabouilles ma liberté. Je trouve ça limite, et presque faux-cul que de dire "bon, mais vous êtes un peu responsables, hein, les mecs, histoire de !" Surtout aujourd'hui.