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BrunniLe 02/03/2015 à 10:19
Je suis à moitié d'accord avec ton exemple de menu sur Atari, peut être que tu aurais pu t'économiser une nuit en prenant un éditeur de ressources directement, mais ce que tu as retiré de cette nuit-là c'est plus qu'une simple frustration, une impression de temps perdu. C'est ce que tu penses avec le recul, mais en réalité tu as au moins travaillé sur 2 choses : déboguer des trucs de merde sans internet, t'apercevoir que tu n'as pas envie de réinventer la roue à chaque projet. C'est positif. wink

Pour rester dans l'informatique, aujourd'hui je pourrais complexer par rapport à ces jeunes étudiants qui font des trucs de fou (en apparence) mais qui ne sont pas capables de se débrouiller quand il n'existe pas une lib toute faite pour ce dont ils ont besoin. Si je ne considérais que le résultat, ou le jour où j'ai "enfin compris" qu'il vaut mieux utiliser des outils pour avancer que réinventer la roue, je me sentirais mal. Heureusement ce n'est pas la réalité, et ce que j'ai appris revient dès qu'il faut déboguer des trucs hyper velus ou implémenter quelque chose de complètement nouveau. La solution m'apparait rapidement et comme par magie (aux yeux des autres).

Sinon pour te répondre, le "cap râteau" n'est pas forcément LE problème, et je ne pensais pas forcément à moi, mais plutôt à ceux qui culpabilisent de ne pas savoir s'y prendre. Je tiens à dire qu'un râteau a vraiment une conséquence variable en fonction des individus. Pour une personne fragilisée par le rejet ou un manque affectif, les conséquences peuvent vraiment être dramatiques, et je ne rigole pas ou n'essaie pas d'excuser une quelconque médiocrité. En réalité, un rejet peut avoir des conséquences largement supérieures à 5 nuits de débogage de merde. Sisi crois-moi. Perso quand j'en prends un encore maintenant ma journée ~entière peut être gâchée, et pourtant j'ai confiance en ce que je fais.
(Et en te forçant, tu t'en veux d'autant plus que tu le sais très bien au fond de toi que tu ne devrais pas le faire, mais que tu le fais quand même poussé par un "pote" ou un avis random vu sur Internet.)

Pour ma part j'ai dû trouver un moyen de croire en mes approches avant de pouvoir recommencer (et pas "croire" au sens léger ; croire profondément, ça signifie évidemment les avoir amélioré concrètement). Et là devine, je suis passé de <0%> de succès à ~100% (je parle de l'absence de "râteau destructif", pas que ça a été plus loin wink). Plus de rejet, une vie positive et plus d'énergie à donner aux autres, donc encore plus de succès. C'est pour ça que selon moi prendre la vie comme un jeu NES et se lancer/échouer 100x n'est pas forcément la seule solution (sauf si tu y prends plaisir…). Et c'est vraiment LA chose que j'ai envie de dire. Comme dirait Stephanie de Lazy Town, there's always way. Je crois que cette référence hautement intellectuelle ne saurait mieux conclure un tel post. grin