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pokitoLe 23/09/2011 à 15:51
J'aurai dû demander au maître chien mais au réveil je n'avais pas tous mes neurones (et son chien était pas copain avec moi). Ensuite, j'ai bien pensé à me coucher dans un coin mais j'avais mon PC portable sur moi et je n'ai pas osé. J'étais pas vraiment bourré en fait (sinon j'imagine que les policiers m'aurait peu être pas laisser partir avec une tape dans le dos), juste complètement paumé tout seul sans aucune idée de quoi faire. Je ne savais pas où était Créteil et je pensait naïvement que c'était de l'autre côté du périph' et qu'il me suffisait de suivre les panneaux routiers pour tomber sur Paris en prenant un pont et prendre un vélib'. En fait c'est plus loin ... Il faut rajouter à ça que j'avais un peur de m'enfoncer dans les rues parce que je connaissais pas l'ambiance nocturne de Créteil (zone, pas zone ?). La seule personne que j'ai croisé m'a dit que les vélib' c'était pas la peine à Créteil et que à sa connaissance c'étais mort pour rentrer sur Paris.

Pour les noctiliens je ne savais pas où les prendre (et s'ils existaient, première fois que j'allais à Créteil) et tout les arrêts de bus affichaient "Service Terminé" donc pas très encourageants. Je n'ai pas vu un seul bus circuler en 40 minutes de recherche à Créteil.

J'ai pas pris volontairement l'autoroute non plus, j'ai suivi une départementale qui longeait les rails du métro et après 20 minutes de marche je me suis trouvé au milieu de l'A4, j'aurais sans doute dû rebrousser chemin mais je pensait vraiment n'être qu'à un petit kilomètre de Paris et j'ai pas marché sur la chaussée mais derrière les murets (c'est dangereux mais pas non plus inconscient).

Sinon les policiers m'ont bien probablement sauvés la vie.

Les taxis à Paris c'est quand même honteux ... Ça fait 3 fois que je tente d'en commander un et que je me prends un refus (hier soir à créteil, ensuite rue de charenton et un autre jour à 7h du matin dans le 4ème pour aller à l'aéroport).

La bonne décision était de se trouver un coin pour pioncer ou continuer d'harceler les taxis (et apprendre la géographie parisienne pour savoir que rentrer à pied n'était pas possible).