NilLe 27/05/2010 à 14:44
Bah écoute, je ne suis pas du tout d'accord avec toi sur ce que tu penses que je penses sur les cultures populaires (mais en fait, j'ai l'impression que tu ne me lis pas, en fait, ou alors en diagonale). Et je te rejoins sur les cultures de masse (c'est ce que je dénonce avec ma "consommation passive"). Et je répète ce que je dis : ce que tu appelles "culture populaire" reste l'apanage d'une minorité (en fait, la distinction entre culture populaire et culture de masse se distingue souvent plus par la position que prend le récepteur que par le contenu proposé) ; je ne fais d'ailleurs aucune distinction entre "culture populaire" et "culture d'élite" (c'est toi qui, le premier, a tenu à les différencier, si je ne m'abuse), que ça soit sur ce plan-là ou dans une dimension plus générale (la culture que tu nommes "d'élite" s'est d'ailleurs à 95% construite à partir de la culture "populaire" - soit par glissement, soit par appropriation bourgeoiso-monarchique, mais ce n'est pas moi qui vais te l'apprendre -, donc distinguer les deux serait une forme d'hérésie).
Par contre, je persiste à dire qu'il faut absolument chercher à supprimer les lieux de non-culture (ie. les gens qui ignorent jusqu'à l'existence de la culture, pour qui on est juste dans l'idée d'un bien de consommation mais qui ne ferait ni partie d'un patrimoine culturel, ni partie d'une base permettant à l'individu de (se) réaliser), et que ça demande une implication politique forte.