225Fermer227
deletedLe 04/03/2013 à 16:23
Kevin Kofler (./224) :
Euh, c'était purement hypothétique, n'essayez pas d'extrapoler n'importe quoi sur ma vie privée.
Redangel aussi parlait hypothétiquement (fou ce mot fou).

0²> C'est un peu le serpent qui se mord la queue, les chefs voyous savent que les gens n'iront pas facilement aux prudhommes et du coup abusent. Je comprends tout à fait qu'on ne puisse pas lâcher son job à cause de plein de bonnes raisons, mais la situation actuelle n'est pas satisfaisante. J'ai pas trop de solution, à part déjà réduire les délais des prudhommes.

Au cas où des gens seraient malheureusement en conflit qui prendrait une sale tournure, il faut avoir confiance en son bon droit et ne pas se miner le moral et la santé en souffrant seul. Il faut agir et chercher de l'aide. Quelqu'un de ma famille proche a eu un conflit avec son employeur et a porté plainte au tribunal (fonctionnaire donc pas de prudhomme), et a gagné tout ce qui était demandé, y compris de sérieux dommages et intérêts comme réparation du harcèlement moral. Les personnes en cause ont été condamnées et se sont retrouvées bien dans la merde vis à vis de la hiérarchie (prison avec sursis, administration condamnée à payer l'addition, dur de pas se faire virer ensuite).
Le premier soutien a été le délégué syndical. Il a pas fait grand chose car il ne pensait pas pouvoir faire changer d'avis les supérieurs (des gros beaufs d'élus qui n'y connaissent rien en droit du travail), mais au moins quelqu'un qui écoute, qui reconnaît que les choses ne vont pas comme elles devraient, ça fait du bien au moral. Aussi, il a été à toutes les réunions de médiations comme témoin (car les autres mentaient et ont fait de faux documents pour se couvrir, pour lesquels ils ont été condamnés d'ailleurs car on a pu prouver la fraude). Ensuite aller voir un avocat spécialisé. C'est cher mais y'a pas à dire, eux au moins savent s'il existe une solution légale et si un procès est envisageable. Aller voir un médecin aussi si on souffre pour faire reconnaître la déprime (voire dépression si ça en arrive là) auprès de la médecine du travail, et ensuite aider à prouver le harcèlement moral s'il existe. S'armer de patience, 3 ans d'attente pour passer devant le juge qui a clôt l'affaire en 30 minutes d'audience.

Malheureusement retrouver un poste après n'est pas évident, dans le privé j'imagine que c'est encore pire. Les chefs n'aiment pas prendre quelqu'un qui a gagné en justice contre son employeur, ce qui est triste car la victime devient victime une deuxième fois. La vie est mal faite, c'est trop injuste.