(Désolé je ne peux pas éditer, j’ai des #&entities; partout)
(Cross, merci pour cette précision Sally, d’ailleurs c’est quoi les cas possibles de dérogation ?)
Ah si, il y a une augmentation de la durée de cotisation (de 40 à 41 ans ½) (source fr.wikipédia.org, donc à confirmer).
Bon. Petits calculs.
Un type est cuisinier. D’après
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ip1025.pdf il vivra jusqu’à environ 74 ans. Il a commencé à bosser à 17 ans (comme ça on ne traite pas le cas particulier des carrières longues — vu que ça concerne ceux qui ont bossé avant 17ans —, qui serait plus avantageux pour le citoyen). Avec le régime actuel il bénéficierait du taux plein à 57 ans. Mais bon, cf ce qu’a dit Sally, il faudra qu’il attende 60 ans pour toucher sa retraite. Laquelle durera en moyenne 14 ans.
Un autre type est ingénieur. D’après le même document, il vivra jusqu’à environ 81 ans. Il a commencé à bosser à 23 ans. Avec le régime actuel, il bénéficie du taux plein à 63 ans (même pas besoin d’attendre les 65 ans !). Sa retraite durera environ 18 ans.
Avec la réforme :
Le cuistot doit attendre 59 ans pour bénéficier de la retraite à taux plein, et 62 ans pour effectivement prendre sa retraite. Laquelle durera désormais 12 ans.
L’ingé doit attendre 65 ans pour une retraite de 16 ans.
On voit déjà que les cadres sont un peu favorisés par ce système, puisque leur durée de retraite à été réduite de 11% alors que celle des ouvriers a été réduite de 14%.
Sinon, c’est pareil avant ou après la réforme, mais finalement le fait que les ouvriers doivent attendre avant de pouvoir prendre leur retraite, quand bien même ils auraient cotisé suffisamment de semestres les pousse à travailler plus longtemps que le nombre de semestres nécessaires. Au final, l’ingé aura bossé 40 ans, alors que le cuisto bossera 40 ans + 3 ans pour atteindre l’âge de départ…
D’autres commentaires ? J’ai faux quelque part ?