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reacteurLe 15/01/2011 à 16:12
sport4 (./4) :
reacteur (./3) :
Je n'ai pas trouvé le reportage!


Bonjour,
clique sur podcast , ensuite sur pratique de l'auto et archives.


Merci impec! Très intéressant ce reportage.

Un extrait:
"Cette suspension constituait le fleuron du savoir-faire de Citroën, en matière de confort et de tenue de route.
Elle avait été une innovation révolutionnaire.
Elle a apporté des avantages immenses sur les qualités dynamiques des voitures.
Pour la première fois, elle avait été vue, non pas sur les DS, mais, 1 an et demi auparavant, sur l’essieu arrière de quelques « Traction » 6 cylindres.

Quels sont ses avantages ?
Un niveau de confort totalement incroyable. Quand la DS sort, en 1955, avec cette suspension révolutionnaire, elle se propulse à des années-lumière devant toute la concurrence : elle affiche des prestations routières totalement incroyables.
Elle conjugue une tenue de route extraordinaire et un confort remarquable – alors que ces deux caractéristiques sont plutôt difficiles à concilier.
La sensation de moelleux est remarquable. Et la voiture peut rouler très vite, en toute sécurité, même sur de mauvaises routes – même sous la pluie.
C’était royal. Tellement royal, d’ailleurs, que Rolls Royce a équipé pendant 31 ans ses modèles Silver Shadow (et dérivés) de cette suspension, que Citroën avait vendu à la grande marque anglaise.

Alors, pourquoi l’abandonner ?
Les atouts de cette suspension, par rapport à un schéma conventionnel, se sont amenuisés au fil du temps. Parce que les suspensions classiques ont énormément progressé. Et que la technique hydropneumatique coûte cher. Un surcoût de plus de 200 € par voiture.
Cette suspension a cependant connu un regain d’intérêt, avec le concours de l’électronique apporté sur les XM, en 1989. L’électronique a permis d’offrir une adaptation automatique de l’amortissement en fonction des conditions de conduite. Citroën a rebaptisée sa suspension « Hydractive ».

Aujourd’hui, quelles sont les Citroën qui sont encore équipées de l’Hydractive ?
Le haut de gamme : la C6. Mais la C5, juste en-dessous, ne l’adopte pas sur toute la gamme : elle dispose, suivant les modèles, soit d’une suspension « métallique » conventionnelle, soit de l’hydropneumatique, réservée aux versions les plus chères.
Vous le voyez : les suspensions conventionnelles grignotent du terrain chez Citroën…
Même sur la future DS5 – un modèle exclusif qui arrive dans moins d’un an –, elle ne sera pas retenue.
Reste le très haut de gamme… Citroën a présenté un prototype en Chine : une très grande berline, très ambitieuse. Si elle est produite, elle devrait adopter cette suspension unique en son genre. Mais sinon, son coût plus élevé la condamne à un emploi toujours plus restreint dans la gamme Citroën.
On est loin de l’époque où un modèle populaire comme la GS offrait en série cette suspension…"