very (./1450) :

prehisto (./1449) :
Euh, tu parles du Front de Gauche là, ou du PS ? Parce que si tu parles du premier, va relire Lordon, qui est a priori sympathisant (à propos de la direction à prendre au niveau économique), ou même les discours de Mélenchon à l'égard de Merkel, et me dire où tu vois les bonbons. Il s'agit plutôt de confronter l'Allemagne à ses contradictions (avec les autres pays européens) pour, oui, changer radicalement l'orientation de l'UE. Ils veulent sauver l'UE (qui est peut-être une utopie), mais de façon très pragmatique.

De façon pragmatique je pense vraiment qu'on ne peut pas changer l'UE. Ce qui n'empêche aucunement d'avoir une explication avec par exemple l'Allemagne avant de s'en barrer éventuellement... Mais franchement il faudrait arrêter de tenir ce genre de langage... "changer l'UE", tous les candidats le promettent depuis le début de l'UE, et elle a toujours empirée... y'a un moment faut arrêter de penser qu'on peut corriger un truc incorrigible... être raisonnable..

Tous les candidats le proposent, avec des façons différentes - et peu ont pour idée de mettre franchement au défi l'Allemagne sur la continuation de ce système. Et tous les candidats que l'on a élus n'ont rien fait. Cela ne veut pas dire que le prochain ne fera rien (sauf s'il a déjà été au sommet au pouvoir, ce qui risque de se produire, soyons honnêtes); je laisse le bénéfice du doute à ceux qui 'ont jamais été élus et qui ont des idées nouvelles.
On est quand même face à une crise sans précédent. L'Allemagne a conscience que la fin de l'euro serait catastrophique pour tout le monde, mais surtout pour eux et leur politique économique exportatrice, on est en mesure de négocier... à condition de vouloir tenir tête.

very (./1450) :
le prog de Méluche fait bcp concessions aux préjugés classique de la gauche-gauche pour des questions de séduction électorale.

Hmmm, oui et non. Si l'on considère que Mélenchon est un candidat de gauche radicale (gauche du PS), je n'ai pas l'impression. Si on l'estime (à tort, selon moi) comme extrême gauche, alors certes.