pal0uf (./2366) :
Nil (./2358) :
Il est juste socialiste (lui).
Il a des antécédants trotskystes il me semble. Pas bien étonnant...
Ouais, enfin, le trotskysme en France... faut pas pousser mémé dans les orties... ça a été l'utopie de certains étudiants, mais c'est bien tout.
pal0uf (./2366) :
Une Europe constituée nations souveraines ayant des programmes de coopération industrielle, technologique, médicale, des accords de libre échange ciblés... non, c'est pas possible ?
Non, c'est pas possible ; c'est ce qu'on a voulu faire, et il nous faut absolument une politique économique commune, forte, et construite. On ne peut pas avoir le cul entre deux chaises, avec des lobbies (privés ou nationaux) au niveau des instances dirigeantes qui cherchent leur profit personnel (que ça soit l'Allemagne, la Grèce, le Royaume-Uni, whatever.) au détriment d'autres membres de la zone. Avoir des accords ne garantit ni leur exécution réelle (avec quels leviers ? les seuls leviers de l'UE, c'est couper les subventions, et on sait à quel point c'est intelligent pour les pays en difficulté...), ni le fait qu'ils ne seront pas corrompus, biaisés, détournés. Créer une fédération permet de s'affranchir de tout ça : on coule tous ou on vit tous. Il n'y a plus d'Allemagne riche et de Grèce pauvre, il y a une Europe unie, avec des régions différentes, qu'il convient de faire prospérer. Et on ne se débarrasse pas d'un de ces membres en amputant. Les USA envisageraient-ils de se défaire le la Californie surendettée ?
pal0uf (./2366) :
Le rapport entre une augmentation brutale du nombre de demandeurs d'emploi et le taux de chômage? dur dur...
Aucun. On a un problème sectoriel (des secteurs manquent d'ouvriers, soit pour des raisons géographiques - monde rural qui a besoin de bras - soit pour des raisons de qualifications - en hôtellerie - soit pour des raisons de non valorisation de la pénibilité du travail). On a d'autres secteurs qui sont bouchés et, généralement, ce ne sont pas les secteurs sur lesquels on a le plus de concurrence français/immigrés.
On a aussi un problème de délocalisation de l'emploi. Et ça, on n'en sortira qu'avec des politiques locales et européennes (il n'est - à mon avis - pas incompatible d'avoir un mix des deux) de régulation des biens.
Ca implique aussi une révision de l'enseignement ; je pense très sincèrement (et je trouve dommage qu'aucun candidat n'en ait parlé) qu'il faut arrêter cette course aux diplômes, toujours plus haut, toujours plus loin, toujours plus vides.