La première fois, j'étais avec deux amis originaire (par leur père) de la Réunion et assez typé, c'était pour un match au Parc des Princes contre Metz durant l'entre deux tours des élections présidentielles 2002. En rejoignant la tribune côté Auteuil, un groupe d'une trentaine de personnes ont commencé à pousser des cris de singes à notre passage, le contexte politique leur avait apparemment donné des ailes. L'un de mes amis à trouver cela tellement pitoyable qu'il en a rigolé. Ça n'a pas plu à ces gens qui ont commencé à courir vers nous de manière belliqueuse.
Moi pas du tout aux aguets, j'ai continué à marcher normalement, alors que mes deux amis courraient déjà à en perdre haleine vers le barrage de CRS. Du coup, certains arrivé à mon niveau ont hésité, ils n'étaient pas totalement sur que j'étais avec les deux autres et comme je ne courrais pas... Malgré ça, une deuxième vague est arrivé et là ils n'ont pas cherché à réfléchir et on frappait. J'ai donc bien dû essayer de me défendre. Heureusement mes potes sont revenus avec les forces de l'ordre et ça éparpiller le gros du bloc (il n'en restait plus que trois à la fin).La deuxième fois, j'étais avec deux amis pour rentrer au Glazz-art (une salle à Paris) pour une soirée rock. La salle étant bien rempli, les videurs ne laissaient rentrer les gens qu'aux compte-gouttes. Malgré le froid (à 2h du mat), les gens parlaient et rigolaient entre eux, c'était une ambiance bonne enfant et dès que des personnes sortaient, ceux de devant demandaient aux videurs à rentrer. Mais après plusieurs tentatives infructueuses, les mots "Sarkosystes", puis "fachistes" furent lancés par certains comme boutades. Bref au bout d'une heure on décide de partir, on tourne au coin de la salle et là un gars qui sortait du parking non-éclairé qui surplombe légèrement la salle, lance à un de mes potes : "Qu'est-ce que t'a contre les fascistes ?!", puis il s'est rapproché lui à réitérer la question tout en le mettant par terre d'une balayette. Mon autre ami pousse l'agresseur par terre mais entre lui et moi, juste le temps de relever notre ami et les deux détalent vers la Porte de la Villette.
Là une dizaine de gars courent après mes amis tandis que cinq autres s'approchent de moi (je venais de ramasser par terre le portable que mon pote avait fait tomber). Le temps que les autres gens de la file appelle les videurs puis les flics. J'ai eu le temps d'en recevoir et d'en donner un peu quoi...
