Yoshi Noir (./5505) :
OK, cas pratique : un mec se fait surprendre la main dans le slip d'une femme alors celui-ci jurait publiquement fidélité à son épouse et attachait une grande importance au mariage.
Déjà tu prends un cas exceptionnel, où la vie privée de l’intéressé ayant provoqué un scandale/procès public, c'est difficile de la garder privée. Mais ça pose tout plein de problèmes, notamment les médias qui condamnent définitivement l'accusé sur trois rumeurs bien avant un procès indépendant. Cf. l'affaire Baudis, et même Outreau.
D'ailleurs puisque tu fais une allusion à une affaire récente, je me prononcerais pas mais je me permets de vous donner accès à une défense (et critique dus système médiatique ) :
http://www.huffingtonpost.fr/emmanuel-pierrat/affaire-denis-baupin-quand-la-presse-se-fait-juge_b_10333250.htmlYoshi Noir (./5505) :
toi et very êtes juste en train de justifier trente ans de pratique de journalisme français
non pas du tout. On défend simplement la séparation du privé et du public. Les question pertinentes que nos journalistes politiques ne posent pas à nos politiques sont d'un autre registre :
- mettre les politiques devant leur propres contradictions, présentes et passées, en ressortant leurs anciennes prises de position, leur action réelle au pouvoir comparé à leurs promesses et discours, etc.
- Les interroger sur des questions qui sont devenues taboues (parce que les journalistes, en accord avec les politiques, ne veulent pas que les gens se les posent !), comme sortir de l'UE, de l'euro, de l'OTAN, le rôle du libre-échange généralisé dans la désindustrialisation et le chômage de masse, la réforme du système bancaire, etc, etc, etc. Toutes ces vraies questions DE FOND, ils ne les posent jamais, ça a tout à voir avec notre situation actuelle et rien à voir avec la vie privée des personnes politiques.
- Si je comprends bien ton journaux modèles sont Voici et Gala ? Alors que par exemple les-crises.fr ou le blog de Sapir, c'est de la merde, parce qu'ils ne parlent pas de la vie privée des gens ?
- C'est justement l'inverse qu'il se passe : plus on people-ise la vie publique, moins on parle de fond. Et c'est précisément ce qui est recherché. Distraire et abrutir les gens avec des trucs futiles.