90Fermer92
NilLe 18/07/2011 à 15:10
Bovido (./90) :
Tu es bien vague, mon bon Nil. Tu ne fais en somme qu'affirmer l'existence d'une classe politique (qu'il vaudrait mieux appeler un « ensemble », et non une « classe », comme on parle de l'ensemble de gens assis, et non de la classe des gens assis) sans pour autant définir qu'est-ce qui fait qu'on y appartient, ou alors, tu ne la définis que négativement en te contentant de dire qu'il y a des gens qui, ayant fait de la politique, ne sont pas de la « classe politique » (???).
Oh, je te le formule rapidement alors : c'est toute personne étant dans l'exercice d'un mandat national (directement national, ou représentation au niveau national dans le cadre d'un mandat local), ou l'ayant été et conservant de forts liens avec le milieux de ceux étant toujours en mandat.
Bovido (./90) :
Bref, on ne sait toujours pas ce que serait la classe politique, et quels intérêts très particuliers elle défend. Intérêts bien particuliers qui sous-entendent, si j'entends bien, que les gens de cette classe défendent des intérêts communs et exclusifs, quelles que soient par ailleurs leur classe sociale, c'est-à-dire, par exemple, un politique, issus de la classe ouvrière (qui serait au Front de Gauche ou au NPA, par exemple), un gentil chirurgien ou autre avocat de l'UMP ou du PS et la Révérend Mère Arlette, à moins que l'un de ceux-ci ne fassent pas partie, en sa qualité, de la classe politique, ce qui paraît un échappatoire fumeux.
Tout à fait. Il suffit de voir avec quelle facilité a été votée la loi visant à "oublier" le passé des partis politiques lors du scandale des financements. Ou de voir le lobby des députés et des sénateurs dès qu'on essaye de toucher à leurs acquis indemnitaires. Il y a des intérêts personnels qui n'ont alors rien à voir avec la classe d'origine de ces élus, tout simplement parce que leurs droits et devoirs n'ont plus rien à voir avec ce qu'ils étaient avant.