Zerosquare (./20315) :
J'ai pas regardé en entier, mais bien que ce soit intéressant, y'a des points discutables. Il balaie d'un revers de main les critiques sur le comportement de Poettering, alors que factuellement c'est un problème sérieux, et que ça explique au moins 50% de l'animosité des anti-systemd (prétendre que c'est "la peur du changement" est un argument passe-partout un peu usé).

J'ai apprécié pour l'historique et la vision globale. Contrairement à toi je suis d'avis que l'état mental du type qui code systemd n'est pas d'une importance cruciale (rather irrelevant), en fait. Soyons francs, parmi tous les gens qui "réussissent", ou du moins font des choses qui bénéficient massivement à l'humanité, la plupart est complètement tarée sur l'échelle commune de la santé mentale. Le boss est toujours con ou bizarre, c'est quasiment une constante, pourtant ça ne veut pas dire que tu saurais faire mieux que lui ni n'en as pas besoin. Je pense qu'on stéréotype beaucoup trop le type parfait lisse et socialement adapté. Un programmeur n'est PAS socialement adapté par nature, c'est un métier qui rend fou, ce n'est pas sain de passer sa journée sur un ordinateur à coder des trucs complètement déconnectés de la réalité, point final. Bref on est juste les savants fous des films des années 70. Ca ne veut pas dire que je soutiens le gars, pour ce que j'ai lu il se comporte effectivement comme une enflure, mais pour moi au contraire ça ne donne que plus de crédit à ce qu'il fait.

Un autre argument qui a beaucoup de sens dans ce qu'il dit, c'est que BSD ne peut pas être "fier d'être en retard". Qu'ils ne veulent pas de systemd OK mais ils doivent quand même penser à comment ils vont implémenter les fonctionnalités procurées par ce dernier. Et faire mieux. Et tout son argument c'est justement ça, prenez juste une feature bien de systemd, essayez de l'implémenter et revenez parler après. Bref c'est un argument logique, assez orienté autiste d'ailleurs, mais qui a à mon sens pleinement sa place dans un projet logiciel comme ça.