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MeowcateLe 03/03/2015 à 09:17
J'ai relu tout récemment "La part de l'autre". Schmitt tient à la fin un journal de la conception de ce livre, où on apprend que "l'hitlerologie" comme il le dit est bien plus développée en Angleterre qu'en France, ce qui fait que la majorité de ses sources pour écrire son livre était en anglais. Cela laisse aussi penser que l'idée d'interdire "Mein Kampf" (que l'auteur a pu y acheter sans soucis) est une différence de culture.

Et qu'est ce que cela changerait d'interdire Mein Kampf ? si on ne peut le lire et qu'on ne se base que sur des "on-dit", on se fait une idée d'Hitler telle que d'autres le décrivent, pas tel qu'on pourrait se la faire sur sa propre opinion par ces lectures. Plus encore, on pourrait commencer à douter avec le temps, se dire "ce type ne peut pas être le monstre qu'on veut nous décrire".