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SouaneLe 05/04/2013 à 12:44
Oh, un sujet pour moi smile

En parlant d'écriture cursive, je me souviens que les petits anglais ne l'apprenaient pas, et du coup je devais changer mon écriture quand j'utilisais le tableau (surtout à l'école primaire). En contrepartie, les copies sont beaucoup plus lisibles qu'en France ^^. Tiens, j'aimerais bien voir comment les jeunes médecins britons écrivent (mais pas suffisamment jeunes pour avoir des slides ou des pc portables en cours)

Bref... entrons dans l'estomac du troll trivil
Sniff... mes citations ont pas été sauvées sad

Bon, ben pour résumer :

- La reconnaissance vocale, ça marchera très bien dans quelques années, ne vous inquiétez pas wink Et s'il y a ambiguité, rien n'empêche à l'utilisateur d'explicitement choisir ce qu'il avait voulu dire parmi plusieurs solutions...

- j'ai discuté avec des chercheurs qui travaillaient sur de la reconnaissance vocale silencieuse trioui. Donc ça marcherait pour les open spaces smile. C'est pas encore ça, cependant, vous vous en doutez wink

- Qui dit reconnaissance vocale ne veut pas dire qu'on n'utilise uniquement la parole pour interagir avec les machines. Dans le jargon, on parle de système multimodal. L'idée est d'avoir des systèmes interactifs qui peuvent comprendre différentes modalités en entrée (écriture, parole, gestes, ...) et y répondre avec différentes modalités, en fonction du contexte. Ca va de paire avec l'idée d'informatique ubiquitaire (voir l'article de Mark Weiser "The Computer of the 20th Century", qui parle d'ailleurs de l'écriture (pas forcément manuscrite) comme technologie ubiquitaire).

- La "détection des pensées (sous-entendu complexes)", c'est franchement pas pour demain... surtout pour les "personnes saines" (i.e. ceux qui ne sont pas des grands paralysés). Déjà, le cerveau est très mal connu. Et ensuite, les verrous technologiques sont plutôt des chambres fortes. Sans compter qu'une grande partie de ce qui se passe dans votre cerveau se passe en profondeur et non au niveau du cortex, et nécessiterait donc des implants smile. Idéalement au niveau de chaque neurone.