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BrunniLe 13/12/2016 à 16:35
Ouais mais du coup on s'est pas compris. C'est pas ça qui me dérange, ce qui me dérange c'est l'impression de glander (sentiment de culpabilité).

D'un côté : tâche pas motivante (ok normal, ça arrive), MAIS possibilité de s'y mettre à fond si je décide pour l'expédier, ou au moins acquérir la connaissance nécessaire pour. Mais pas possibilité de m'y mettre à fond ET en plus d'attendre 3 minutes entre chaque test (l'attente donne un sentiment d'impuissance, et ce mode "berzerk" est stressant / consomme trop d'énergie pour le laisser trainer). Ce qui se passe donc c'est qu'après un moment à fond je me mets en mode tranquille, où j'accepte fatalement que je peux rien y faire, je passe des heures et des heures mais sans avancer (parce qu'il faudrait que je sollicite mon esprit 100% du temps pour, mais j'ai déconnecté par protection), j'atteins un point où c'est pas possible il me faut une distraction, donc c'est yAronet, ou sinon toilettes, aller acheter une bouteille d'eau etc. et sans un MEGA coup de pied au cul (que je ne pense parfois pas à faire avant une heure entière) je ne me remets pas au travail. Et à la fin de la journée je constate que j'ai rien avancé, je suis non seulement mécontent mais culpabilise. Ce sentiment se propage sur le reste de ma vie ; face à d'autres tâches très difficiles dont je pourrais douter de ma capacité, plutôt que d'avoir la certitude que je peux le faire car après tout je finis par arriver TOUT ce que je fais donc je n'ai qu'à persévérer et patienter, les pensés dominantes seront "c'est vraiment trop dur, c'est pas pour moi, et puis c'est chiant, je fais rien de ce que j'aime/suis bon de ma journée, etc." et les projets ratent en cascade, détruisant petit à petit tout espoir de s'en sortir, parce qu'après tout pourquoi je m'en sortirais mieux si je me mettais un nouveau challenge, etc.

C'est un peu compliqué à décrire mais c'est en gros l'idée.