Ca fait un peu bizarre, et confirme que le problème n'est pas le boulot lui-même, mais qu'il n'aide pas ceci dit. En gros je devrais faire autre chose, pas que je le haïsse en fin de compte, c'est suffisamment bon pour me maintenir actif et relativement heureux, mais il n'a pas le challenge/rêve nécessaire humainement, et me pompe trop de temps pour trouver mieux et développer d'autres aspects de ma vie. Ou même avoir le temps pour s'y laisser aller, expérimenter et se les découvrir, ces aspects. Au final je pourrais continuer des années comme ça, mais je sais que j'aurai des regrets, ils surgissent déjà ponctuellement.
Maintenant que je n'ai plus de boulot je fais face au vide relatif qu'est ma vie une fois qu'on enlève ces nombreuses heures passées au service de la communauté (ou en chemin pour celui-ci
), et aussi à plus de solitude parce que malgré tout certes pas le phacochère ni la tronçonneuse mais de nombreux autres étaient attachants. C'est donc angoissant d'une manière, mais en même temps on peut aussi se dire que c'est un mal nécessaire ; le boulot évite d'avoir à affronter ces situations, pour le meilleur, et aussi pour le pire lorsqu'on finit par regarder en arrière.Sinon j'ai été réglo, bien bossé au max les 3 dernières semaines, même proposé de faire des heures supp (qui ne pourraient pas être payées) pour terminer la dernière tâche, qui nécessitait vraiment 2 jours de plus. J'ai profité pour me relâcher, socialiser plus avec eux, c'était plus agréable et j'ai réalisé qu'au fond ils m'aimaient bien quand même, ne savaient juste pas trop comment me prendre, et réciproquement.