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MeowcateLe 08/03/2017 à 14:09
Tu cherches de ces jurisprudence toi...

La question du viol repose sur un seul fait : le consentement. On estime par exemple d'un mineur de moins de 15 ans ou un mineur avec un adulte ayant l'autorité ne peut donner un jugement sincère sur son consentement. De même que quelqu'un qu'on ferait chanter, qu'on menace, etc.
Dans l'idée "coucher sous l'emprise de l'alcool peut-il être un viol", c'est plus flou, et je ne suis pas avocat.
Tout le problème est que dans ces circonstances, la femme devra prouver qu'elle n'était pas d'accord, même si sous l'effet de l'alcool elle n'avait plus la force/volonté de refuser les approches de l'homme. C'est un peu comme les victimes de viol qu'on reproche de ne pas s'être débattu, et dont on pense alors avoir eu leur consentement tacite.
Si la femme était dans l'incapacité d'accepter ou refuser clairement (à moitié endormie, ou ne sachant plus où elle est, avec qui...) et qu'on peut démontrer que l'homme avait conscience de cette situation, cela rejoint l'idée de viol.

En fait en France, la peine maximale pour viol est 15 ans de prison, 20 s'il y a des circonstances aggravantes. Parmi ces dernières, le fait que l'agresseur soit sous l'emprise de l'alcool, mais aussi que la victime soit particulièrement vulnérable (enceinte, handicapée... "sous l'effet de l'acool" peut rejoindre cette définition).

Ceci étant, d'une part ce sont des circonstances difficiles devant un tribunal, d'autre part la fille qui a couché sous l'effet de l'alcool, consentante ou non, a tendance à s'accuser d'être, au moins en partie, responsable et a peu de chance de porter plainte. Déjà que peu de victimes le font...