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veryLe 26/11/2014 à 18:34
montreuillois (./209) :
A commencer par le droit d'avorter ou d'accéder à la contraception.

-contraception ? heu ça concerne autant les hommes que les femmes, surtout à des époques où les hommes n'abandonnaient pas leur femmes (et enfants), par définition.
Par ailleurs ce n'a rien à voir avec la maitrise du corps, mais tout avec la maitrise de la sexualité et de la reproduction. Et si tu crois que les gens ont attendus la pilule pour pratique la chose avec les meilleurs moyens à disposition, tu te trompes bien. Le coït interrompu, c'est probablement aussi vieux que les putes, et c'était massivement utilisé. D'ailleurs on ne peut pas expliquer les variations historiques très importantes du taux de fécondité avant l'époque contemporaine sans admettre que les gens possédaient une maitrise assez bonne de ces méthodes.

Enfin on peut tout de même remarquer que c'est la méchante société très patriarcale qui a inventé la pilule, mais bon, hein.


Quand à l'IVG, présenter le meurtre du foetus comme un "droit" à disposer de "son" corps m'a toujours paru hallucinant. (le "moi je" à outrance comprends peut-être mal que le foetus est, peut-être, un peu plus qu'une partie de "son" corps -- remarque les femmes traitent souvent les enfants en bas âges comme leur objet, c'est cohérent ^^ )
Bon j'aurais une comparaison IVG/viol à faire, mais je vais arrêter ici sur ce point, sinon ça va troller trop sec tongue

Par extension de la thématique physique (entrave matérielle), le droit au divorce, à la femme mariée de gérer son budget, (pause, on parle du 20ème siècle, je ne remonte pas aussi loin qu'évoqué + haut), le droit progressif à l’enseignement secondaire... et on peut continuer. Même si, c'est vrai, le progrès est immense en France.

-ha le "droit" au divorce ça ne concerne que les femmes, pas les hommes. Tiens bon.

De mon point de vue, dans les sociétés traditionnelles européennes (et je pense dans la majorité des sociétés traditionnelles du monde entier), et très schématiquement, esclavage exclus, il y a effectivement une différence de traitement :

-les hommes ne disposaient personnellement que très peu de leur corps, puisqu'à la première guerre venue ils étaient tenus de le donner à la communauté.
-tandis que le corps des femmes est, en comparaison, bien plus protégé, elles en disposent librement.

Bon là-dessus il faudrait faire une exception pour le moyen-âge (et probablement la haute antiquité ) où la guerre ne concerne que quelques nobles entre-eux. Il faut dire qu'on est loin de ces périodes de haute civilisation humaniste et lumineuse, puisque aujourd'hui l'état dispose encore de tous les corps masculins de ses citoyens.