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NilLe 20/06/2017 à 16:45
Pen^2 (./2451) :
Pour le sujet qui nous concerne, il me semble qu'il s'agit plutôt d'une projection de cette société oppressive, ce n'est pas comme si c'était une pratique originale. Je ne pense pas qu'on puisse découpler les deux.
Le problème c'est que si tu mets des exceptions sur ce qui est (pour moi) un point indispensable à la notion de liberté, tu te mets dans une situation où tu estimes mieux savoir que les autres ce qui est "bon"/"bien" pour les autres.
Outre le fait que ce soit (toujours selon moi) éthiquement discutable, je pense que c'est justement le meilleur moyen pour créer des situations de réaction où les gens vont s'engouffrer dans de tels comportement par une forme de "mimétisme communautariste" : du coup, un comportement potentiellement néfaste mais imposé et subi peut devenir, tout en restant potentiellement néfaste, choisi dans une dynamique d'expression de soi.

Pen^2 (./2451) :
En pratique, je ne suis pas sûr que ça puisse s'appliquer à grand chose.
Je vois plusieurs points pour lesquels ça peut s'appliquer (en s'éloignant volontairement de notre domaine de discussion, pour aborder le "plan logique" de façon plus globale) :
- la consommation de certaines choses (qui créent des dépendances ou qui peuvent avoir un effet sur la santé) -> je parle de situations qui n'ont pas d'impact direct sur la sécurité des autres personnes, évidemment
- toutes les problématiques sur la "fin de vie dans la dignité" (je n'aime pas cette expression, mais c'est celle qui est le plus à la mode)
- tout ce qui tourne autour des sexualités alternatives et du BDSM en particulier
- tout contrat consenti qui te place dans une situation de redevabilité vis-à-vis d'une autre personne, avec un déséquilibre marqué entre les deux parties