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NilLe 21/06/2017 à 10:29
flanker (./2473) :

Je ne comprends pas l'argument. Tu dis que
- frapper une femme ne doit pas être autorisé parce que c'est interdit
- porter une burqa ne doit pas interdit parce que ce n'est pas interdit
dans ce cas, on ne peut pas faire la moindre loi, par définition, non ?
Frapper quelqu'un est interdit par son acte intrinsèque. Porter une burqa n'est pas interdit parce que c'est une burqa, mais parce que ça ne permet pas l'identification de la personne (ie : ce n'est pas le fait de "porter un voile intégral à connotation religieuse qui laisserait penser que la personne qui le porte le subit" [bien que les raisons qui ont poussé l'acceptation de cette loi étaient focalisées sur le voile intégral à l'époque]).

flanker (./2473) :
Bon, sinon, tu pars du principe que chaque cas est individuel et doit être traité comme tel. Ce qui est bien totalement faux, mais tu le sais très bien ^^ Les comportements les plus radicaux font tâche d'huile et se répandent très facilement, surtout si on s'interdit de faire quoique ce soit contre. Traiter les symptômes, comme tu dis, permettent au moins de limiter la contagion, même s'il faut également traiter les causes également, bien sûr.
C'est vrai que la loi dite "sur le voile" a beaucoup fait changer les choses ! Elle a surtout permis aux communicants d'ISIS de surfer sur la vague du "regardez, on stigmatise les musulmans en France !", en jouant un jeu très dangereux.
Il y a 1000 autres façons d'aborder le problème en profondeur et pas, justement, en s'attaquant aux symptômes dans une dérive populiste (comme ça a été le cas lorsqu'on a voté ladite loi). À commencer par revoir les modèles de distributions des enfants dans les écoles et classes, arrêter d'aller foutre la merde dans des pays juste pour leur pétrole, etc. Mais bon, c'est moins vendeur que taper sur les musulmans.