veryLe 16/04/2015 à 11:08
meow > Je comprends ton point, mais tout dépend du contexte, de la façon de faire, etc. Je connais bien des filles qui regrettent de ne pas se faire accoster plus. Ce qu'elles n'aiment pas, c'est de se faire emmerder par des relous* (cependant, le pire du pire, pour une femme, ce qu'elles ne vous pardonneront jamais, absolument jamais, c'est de ne pas se sentir désirée )
Sinon ton charabia sur les droits des femmes est assez rigolo (le droit au travail est hilarant : toutes les femmes ont toujours travaillé, partout dans le monde, sauf un petit dix-millième : la haute bourgeoisie et certaines noblesses --encore que, dans ce cas précis, les hommes non plus ne travaillent pas à proprement parler ).
Ha puis faudrait m'expliquer de quoi était prisonnière leur sexualité avant (alors que depuis l'antiquité il y a une régulation du nombre de naissances, que 50 ans avant la révolution le coit interrompu est déjà massivement pratiqué, etc. ), alors que celles des hommes était libre, je suppose (moi qui croyait qu'il fallait être deux ! )
Ensuite ta lecture du progrès selon un axe unique allant des ténèbres vers les béatitudes me parait assez marrante. Au pifomètre, je dirais que les femmes se font plus incommoder mais moins aborder dans le métro aujourd'hui qu'il y a 50 ans. (parce que oui, on peut aborder une femme sans lui toucher le cul ou être super lourd )
Pour conclure et s'aérer l'esprit, je vais laisser tomber ce féminisme mainstream brainless pour aller lire une féministe intéressante, genre Camille Paglia. Je la recommande vivement.
* : le relou étant, en gros, dans l'imaginaire féminin, un mec indigne d'elle, qui ose essayer quand même.