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BrunniLe 23/12/2019 à 13:06
Sinon je me faisais une réflexion en réalisant à quel point les injustices sociales étaient innées et énormes. Pour un homme qui a "de la chance", qui a ce charisme, une facilité sociale, cette capacité à mettre de côté son éthique et ses valeurs pour faire ce qu'on lui dit avec confiance, etc. la vie va être facile. Il va accéder naturellement à des postes de responsabilité qui paient très bien, et bénéficier d'un haut confort et d'une confiance de ses pairs. Pour les autres, ça va être une lutte acharnée pour des miettes. Pour la plupart des hommes, la vie est en réalité très difficile.

On a le même schéma chez les femmes. En général, si tu es "bonne", ta vie est d'une facilité ridicule. Le monde se plie en quatre littéralement depuis ta naissance pour te satisfaire, sans jamais rien exiger en échange. Beaucoup trop facile d'ailleurs, c'est pour ça que les bimbos ne sont pas matures pour 2 sous. Pour les filles qui ne sont pas particulièrement belles, la vie est inversement ingrate et difficile.

Maintenant, parmi les classes avantagées, c'est les hommes "alpha" qu'on met aux postes de responsabilité et non les bimbos. Car pour les hommes alpha la vie est certes facile, mais ils auront quand même à travailler dur et assumer des responsabilités, ce qui leur permet de donner le change dans un poste à responsabilité. Une bimbo a en revanche un large éventail de solutions de facilité, comme marier un mec d'influence et riche (ce qui lui permettra d'avoir l'argent et le pouvoir via son mari, sans le travail ni les risques de ce dernier). Au final, très peu font le choix de travailler dur contrairement aux hommes alpha.

Voilà pourquoi on ne peut pas vraiment dire qu'il est plus facile d'être un homme qu'une femme, car on a d'un côté des femmes pour qui la vie est absurdement facile qui font monter la moyenne aux firmaments, alors que d'autres tentent de se tenir debout dans les abysses de l'ingratitude sociale. Tandis qu'une minorité d'hommes ont accès au pouvoir avec un travail moindre car ils sont présélectionnés, les autres se tuent au travail sans jamais accéder au confort*. Bref, se focaliser sur une toute petite partie de la population -- les hommes de pouvoir -- sans voir le tableau dans son ensemble, c'est fallacieux. Ignorer que les femmes ont aussi ce confort, mais là aussi une minorité d'entre elles, et s'en servent juste différemment.

* Car c'est le confort et l'acceptation que l'humain recherche bien avant le pouvoir, n'oublions pas ! Mais dans cette société, pour l'homme, cela passe souvent obligatoirement par le pouvoir, raison pour laquelle c'est un sésame convoité plus que de raison.

Zerosquare (./6375) :
EDIT : j'ai regardé la vidéo. Je suis d'accord avec la majorité de ses arguments, sauf quand il dit que les gens toxiques sont avant tout ceux qui n'ont pas (ou n'ont pas l'impression d'avoir) de pouvoir : y'a plein de contre-exemples de gens qui ont du pouvoir et qui sont absolument toxiques (à commencer par le président des USA, par exemple). En fait, ne pas avoir le pouvoir qu'on veut peut en effet rendre toxique, mais être toxique à la base est aussi un bon moyen d'accéder au pouvoir.
Non, le président des états unis est convaincu et le restera à vie qu'il est lésé (c'est pathologique). Qu'on le traite de merde juste parce que c'est lui (c'est un peu un KK géant). C'est au contraire un bon exemple. De ma propre expérience, je souscrit puissamment à cet argument, et ça valide ce que je dis au-dessus : une femme qui obtient généralement tout ce qu'elle veut ne cherche pas le pouvoir, elle va bien comme telle. Là où elle cherche le pouvoir c'est là où elle a l'impression de ne pas en avoir : les relations amoureuses, et c'est pour ça qu'elle rend la vie misérable à son mec précisément dans ce domaine.