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MeowcateLe 06/07/2015 à 23:57
D'une part c'est un revenu minimal "pour vivre" qui est assuré, un peu comme l'équivalent d'un chômage sans durée limite.
J'en ai connu (dont moi) qui même sur un chômage payé sur la durée, cherchait vraiment quelque chose pour 1) avoir de meilleurs revenus, parce que "le minimum pour vivre", ce n'est pas cela qui permet de se payer le dernier iPhone (d'autant que je voudrais savoir si, par exemple, ces personnes "au chômage" ont des droits avancés comme l'achat immobilier, le prêt bancaire, etc), et 2) souvent sous-estimé à penser que les chômeurs puissent être "volontaires" si payés, c'est qu'à moins que notre ambition dans la vie est d'être homme/femme au foyer, à force de tourner en rond le besoin de travail se fait ressentir. L'aspect social, utile à la société, donnant un sens à ses journées... prenez 2 semaines de vacances, vous comprendrez peu. Passez 6 mois de vacances "forcées", ça commence à venir.

Un aspect intéressant à cette expérience est que je pense qu'elle n'est pas négative pour le travail, mais qu'au contraire elle pourrait inciter à une meilleure recherche d'emplois : moins de travaux purement alimentaires, plus de recherches vers l'emploi qui intéresse les gens.
Bien sûr, la question qui se pose alors est "qui occupe les boulots ingrats" ?
Et a t-on des détails sur cette expérience ? ce "chômage à vie" est peut-être simplement réservés à ceux qui ne peuvent vraiment pas trouver de travail pour l'heure, pas des personnes qui refusent offres sur offres et font les difficiles ?
De toute façon, c'est une expérience, nous aurons le temps d'en voir les résultats. Mais ça ne m'étonne pas de la Finlande, les pays nordiques ont généralement été toujours innovants en matière de politique/vie sociale.