L'un des effets les plus immédiats des lois Travail I et II, c'est la chute spectaculaire des plaintes aux Prud'hommes. Les bâtons dans les roues de la justice prud'homale sont devenus si encombrants qu'ils dissuadent les salariés de faire valoir leurs droits. [THREAD]
— Olivier Cyran (@OlivierCyran) May 11, 2018
de se hasarder dans le labyrinthe judiciaire. Les plaintes aux Prud'hommes ont chuté de 20 % en 2017, une tendance en voie d'accélération pour 2018. Illustration de cette saignée, les saisines en référé, passées de 3 690 à 1 807 entre 2014 et 2017, soit une dégringolade de 50 %.
— Olivier Cyran (@OlivierCyran) May 11, 2018
Une amie avocate du travail vient ainsi de m'annoncer qu'elle va mettre la clé sous la porte dans un mois ou deux. "La seule façon de s'en sortir, dit-elle, c'est de faire rentrer du fric en bossant aussi pour les patrons. Ne survivent que ceux qui acceptent de se dégueulasser."
— Olivier Cyran (@OlivierCyran) May 11, 2018
Ne resteront plus que les techniciens du droit du travail qui, en bons mercenaires, se mettent au service du meilleur offrant – avec, peut-être, de temps en temps, une bonne cause à défendre pour la galerie.
— Olivier Cyran (@OlivierCyran) May 11, 2018
Moralité : grève, grève, grève !
— Olivier Cyran (@OlivierCyran) May 11, 2018