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NilLe 06/11/2018 à 10:47
Une partie des critiques relatives à la hausse actuelle du prix des carburants à la pompe est qu'elle n'est pas accompagnée, qu'elle va taper sur les "utilisateurs finaux", et que les bénéfices dus à l'augmentation des taxes ne vont que partiellement à la politique écologique.
Avoir une hausse du carburant devrait, idéalement, se faire avec plusieurs points-clés :
- un travail autour du ferroutage à un niveau européen (et un réel travail autour des conditions de travail des professionnels du transport)
- une taxation au niveau du nombre de kilomètres que fait un produit avant d'arriver au consommateur final (qui permet, incidemment, une forme de protectionnisme géographique)
- une politique au niveau de l'accessibilité financière dans les transports en communs
- une densification du maillage de transports en communs dans les zones rurales et péri-urbaines
- une systématisation des voies cyclables dans les zones rurales, péri-urbaines, et un assainissement de l'existant en zone urbaine
- l'arrêt de cette vaste fumisterie qui voudrait que l'électrique sur batterie soit moins polluant (par contre, ça a un réel intérêt pour les collectivités locales, dans la mesure où les dégagements de particules, quelles qu'elles soient, sont une plaie pour l'entretien des murs des immeubles et des monuments)
- l'investissement dans la recherche appliquée pour trouver des solutions alternatives à l'utilisation d'énergies fossiles, de batteries ou de tout ce qui nécessite l'extraction de matières premières induisant une pollution quelque part dans le monde (il y aura toujours besoin d'énergie à la source, mais si on arrive à travailler avec le plus de mécanique possible [éolien + air comprimé, par exemple], ça fera ça de gagné, même si ça ne peut pas être une solution globale)

Bref, là c'est quand-même du sale green washing bien moche.