Yoshi Noir (./823) :
Tu préfères t'en remettre à un exemple fictif au nom de la sacro-sainte économie pour justifier le refoulement des refugiés. Je le note.

Je donne un exemple fictif comme une façon de percevoir ce que serait la situation inverse. Le meilleur moyen de comprendre quelqu'un est de se mettre à sa place. L'illustration dans ce film est plus parlante, pour un pays développé d'occident, que l'idée "nous sommes dans une guerre sanglante sur notre territoire avec des superpuissances qui menacent de tout détruire sur leur passage".
Un afflux massif de migrants à accepter dans notre pays signifierait pour une bonne partie de vivre des aides de l'État (il peut être long de trouver un travail ici pour des migrants qui ne parlent pas la langue et dont les diplômes peuvent ne pas être reconnu : c'est déjà assez dur pour les jeunes diplômés d'ici).
Si nous avions les reins pour supporter un afflux massif (j'insiste toujours sur "massif" : je vais supposer naïvement que les quotas fluctuants pour l'immigration sont ajustés à ce que peut supporter le pays), il serait alors supposable qu'en dehors de périodes migratoires nous ayons de quoi permettre des augmentations plus importantes des allocations chômage, aides diverses, ou création de logements sociaux.

Je connais très peu sur les moyens potentiels et déployés sur tout ce que je raconte.
Mais je refuse de croire qu'à l'inverse, on a largement les moyens d'être terre d'accueil pour tous ces gens dans le besoin et qu'on le ne fait pas par simple xénophobie.