The_CUrELe 05/11/2020 à 03:08
On te parle pas des mélodies, on te parle de la production qui génère un bruit innommable indépendamment de l'orchestration.
Le scan de fréquences qu'il te montre révèle des plateaux là où tu devrais avoir des pics.
Ça s'appelle l'écrêtage, c'est le fait qu'on déborde de notre champ audible pour entrer dans le bruit physiquement douloureux.
Ça produit une distorsion dure et ça crée se sentiment de parpaings dans les tympans.
Et c'est de ça dont je parlais. Que ça soit de la musique sucrée et hyper-énergique ne change rien puisque j'ai déjà eu ça sur de la samba ou de la bossa nova (des musiques qui peuvent se révéler très soft dans leur style, toute les sambas ne sont pas le bordel du carnaval de Rio).
Spécifiquement la bossa c'est plutôt une musique très soft, type lounge (Garota de Ipanema / The Girl from Ipanema d'Antonio Carlos Jobim est une chanson-cliché de bossa).
Essa moça ta diferente (la chanson Schweppes des années 80) de Chico Buarque aussi c'est de la bossa.
Je suis tombé sur des remasters ou compos récentes qui écrêtent. DE LA BOSSA BORDEL!
Rien à voir avec les orchestrations, scénographies et autres, qui d'ailleurs est une fausse question parce que tu peux moduler les volumes des micros et instrus comme tu veux avec ta table de mixage; une fois la balance effectuée tu as une marge de manœuvre pour ne pas pourrir le son en spectacle.
Et d'ailleurs ça marche mal comme argument car on peut avoir bien plus de chanteurs et instruments à l'opéra, notamment dans l'opérette qui est riche de chœurs et le volume n'atteint pas ces saturations.
J'appelle pas ça des concerts car je suis sûr que l'instru est une bande et pas un orchestre.