Nil (./239) :
il y a des attentats et des attaques à main armée, et finalement plus c'est sécuritaire, plus il y en a.
Comme le remarque flanker, le causalité est plutôt inverse, ce qui explique bien les choses, d'ailleurs.
Nil (./239) :
La réalité des chiffres ? On a plus de chance de se faire percuter par une voiture (surtout si on est à Paris, d'ailleurs) que de se faire tuer par balle. Les attentats sont prémédités ? Les accidents aussi, qu'on le veuille ou non. Quand on conduit avec son téléphone à la main en se prenant pour un Superman de l'attention, on sait qu'on est dans une mise en danger des autres. Les attentats sont aveugles ? Les accidents de voiture aussi. Le parallèle pourrait être poussé encore plus loin, mais je m'arrête là.
Le problème de ton parallèle, c'est qu'il compare deux phénomènes de nature totalement différentes, et aux conséquences totalement différentes :
-Un problème est de nature politique, l'autre est un problème civil d'accident.
-Du coup il semble raisonnable de réclamer une action politique dans un cas, et pas dans l'autre.
-La nature du politique, c'est que de petits ou moyens événements peuvent avoir des conséquences très importantes. Supposons que l'on soit super-laxiste dans tes deux exemples, et imaginons les conséquences :
- Pour les accidents, on arrête les contrôles, baisse les normes (abs, absorption de chocs), n'entretient plus correctement le réseau, etc, etc, etc, bref on se tier-mondise. Conséquences ? Des milliers de morts en plus chaque année, des milliers de drames individuels, mais ça ne va pas changer l'identité ou la façon de vivre de cette société. On pourrait revenir là-dessus assez facilement si on en a les moyens.
- Pour le terrorisme, on subit tout tranquillement en attendant bien que ça pète pour avoir des preuves avant de mobiliser juges et magistrats, on ne criminalise pas le salafisme qui radicalise de plus en plus de foules. Conséquences ? au bout d'un certain moment, probablement une guerre civile qui changera l'histoire de France à jamais. On ne pourra jamais revenir "comme avant".
Bref, ton parallèle explique en fait pourquoi ce sont deux problèmes de nature totalement opposés, bien que superficiellement semblables. Ce parallèle distingue bien ce qui est par essence politique (c'est-à-dire ce qui détermine notre avenir collectif) de ce qui ne l'est pas ou peu.
Yoshi Noir (./242) :
Sinon je suppose que, selon ta logique, les pays ne connaissant pas d'attentats islamistes ne sont pas démocratiques ?
« A implique B » n'implique pas « non A implique non B ».
Soit:
A: démocratie
B: attentats
Alors tu affirmes que « A implique B ». Et « A implique B » est logiquement équivalent à « non(B) implique non(A) ». C'est-à-dire : "pas d'attentats implique pas de démocratie". Soit précisément ce que je disais.
Pas de bol, je n'étais pas trop trop nul en logique, je me rappelle encore des contraposées

En fait je les pratiquais même avant de connaitre le nom, comme tout élève de lycée qui fait des raisonnement par l'absurde en maths ^^ Du coup tu devrais peut-être, sur yN en tous cas, être un poil plus prudent. D'ailleurs il est évident que non(A) implique non(B) est faux, puisqu'il existe évidemment des régimes non-démocratiques qui subissent des attentats.
edit -> on reste purement sur les idées svp. Folco