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flankerLe 18/05/2017 à 20:45
Zerosquare (./1399) :
Ce que je voulais dire, c'est qu'il y a plusieurs niveaux de classification qui définissent qui peut/doit être au courant, pas juste "c'est secret" ou "c'est pas secret".
Non, ça ne marche pas exactement comme ça.
L'habilitation (avec actuellement trois niveaux : CD, SD et TSD) définit qui a « le droit d'en connaître ». En revanche, c'est uniquement le « besoin d'en connaître » qui détermine qui doit être au courant.
Ce n'est pas parce que tu es habilité SD que quelqu'un a le droit de te raconter n'importe quoi (même CD).
Cela dit, c'est l'émetteur de l'information (ou son autorité émettrice) qui classifie l'information et qui décide à qui la révéler. En l'occurrence, le président étant chef des armées, c'est lui qui décide qui a le droit de savoir ou pas.

On a le problème avec Hollande qui déblatère auprès des journalistes des informations auparavant secrètes. Techniquement, il ne fait pas de compromission, même si c'est clairement une énorme connerie qui ne peut que nuire aux intérêts de la France.

Zerosquare (./1394) :
Euh non, carrément pas... Pour reprendre l'exemple de Godzil, si ton entreprise a un accord de confidentialité avec une autre, et que quelqu'un de chez eux te révèle quelque chose qu'il n'aurait pas dû (genre, tu reçois un mail adressé à la mauvaise personne), ça ne veut pas dire que tu as le droit de le répéter à la machine à café sans conséquences. Trump a fait une grosse connerie, mais ça n'exonère pas pour autant ceux qui ont potentiellement aggravé les choses en diffusant davantage l'info.
epee sur le dernier point, même si ça semble évident.
Après, c'est probablement une connerie, mais rien d'illégal. Par contre, je ne sais pas ce que ça va donner avec le partenaire étranger.