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BrunniLe 22/03/2017 à 08:53
C'est sûr que tu vas souffrir le jour où tu commenceras à extérioriser ce que tu ressens. Tu vas devoir gérer des situations de conflit contre lesquelles tu n'es pas du tout armé, et c'est paniquant. En plus ça a des conséquences (certaines qui peut être rappellent des moments traumatisants de ton enfance) : tu perdras des potes, tu te fâcheras avec des gens que tu aimes, tu auras Tort, tu seras peut être plus isolé du moins jusqu'à ce que tu te fasses de nouvelles [bonnes] connaissances (ce qui peut aussi être anxiogène si tu n'es pas à l'aise avec ça), tu auras des regrets, de la culpabilité.
C'est dur à gérer. A mon avis c'est inconsciemment pourquoi tu te l'évites.
Certaines personnes sont à l'aise avec ça (j'en fais pas partie), elles n'ont pas peur de fâcher les gens, de couper les ponts. Ils sont inconditionnellement confiants qu'ils rencontreront ensuite les bonnes personnes, qu'ils ont raison au fond de s'écouter (s'ils se sentent blessées == c'est inacceptable) ou qu'au pire ils peuvent se rattraper plus tard. Bref que le risque >>> à celui de ne rien dire.

Dans le post de Zerosquare le problème c'est que ça suppose que tu es suffisamment cultivé pour distinguer ce qui est objectivement inacceptable (et mérite donc de s'énerver) de ce qui t'énerve "sur le moment". C'est beaucoup de pression, en particulier pour quelqu'un qui n'y est pas habitué. Nhut aurait pu s'énerver le vendredi soir et laisser son pote en plan, avec sans doute de la culpabilité durant tout le trajet, et peut être des regrets d'être seul et devoir payer plein pot, ou de se demander comment c'aurait été avec son pote. Juger sur le moment si c'aurait été une bonne idée est difficile.