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Pen^2Le 16/10/2018 à 17:46
hehe

On peut corriger lors du développement du négatif (=pousser la pellicule, typiquement on peut décider d'exposer une pellicule 400 iso comme une 800 ou 1600 — ça se faisait beaucoup en argentique notamment N&B, et la développer en conséquence. Évidemment c'est pas magique, ça fait monter le grain, et il y a des limites à tout ^^)
Ensuite, quand on a développé le négatif, on peut encore exposer plus ou moins longtemps le papier photo (et aussi changer le contraste), tout ça de manière globale d'abord, mais aussi sur des zones plus localisées, en utilisant des masques (les mains, ou des formes découpées en carton, etc). Évidemment, la correction à partir d'un négatif donné est de l'ordre de l'ajustement final, si le négatif est développé n'importe comment, il n'y aura pas de miracles.

En résumé, il faut :
– exposer correctement à la prise de vue (en s'arrangeant pour que la dynamique de la scène soit encaissée par le négatif, quitte à privilégier une zone si la dynamique est vraiment très importante)
– développer correctement le négatif, normalement si on a exposé correctement et qu'on ne se trompe pas dans les temps des différents bains il n'y a pas de souci (de toute façon c'est en aveugle...)
– ajuster au tirage pour mettre en valeur les zones intéressantes de la photo.

PS : le choix de la pellicule et de la chimie pour le développement ont une importance non négligeable dans le rendu final de la photo (aspect du grain, acutance, etc)