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BrunniLe 24/12/2020 à 04:51
Hé, tu dis que l'inverse de "surinvesti" c'est désinvesti, façon les financiers de chez Sony. C'est pas vrai, l'inverse de "surinvesti" c'est l'ensemble "désinvesti OU peu investi OU bien investi OU un peu trop investi". Le but est de tenter de décrire un bon milieu, et des manières de juger si tu en es proche.

Bien sûr qu'être désinvesti est terrible. C'est le problème de beaucoup de gens qui ne sont pas à leur place, comme leurs activités quotidiennes et leur taf ne sont pas pilotés par de véritables désirs, ils ne seront jamais investis (en particulier à mesure qu'on est riche / privilégié, car moins un travail est abstrait, et moins il paie, et nos désirs viennent de buts concrets quand même). Et un énorme besoin fondamental ne sera jamais rempli dans leurs vies.

Mais à l'inverse, les gens trop investis deviennent très douloureux à gérer, et finissent souvent par faire de mauvaises décisions car ils manquent le recul, le calme, l'objectivité, et ils sont de plus grosses victimes des biais psychologiques (genre confirmation, car quand tu dois intégrer un élément pourtant simple de la réalité, qui clashe avec tes croyances dans lesquelles tu es méga investi, tu vas préférer déformer la réalité).

The_CUrE (./45) :
Ça existe pas de vivre sans problèmes, mais qu'en revanche certaines structures t'imposent de faire tiens des problèmes qui ne dépendent pas de toi et y conditionnent ta survie, c'est inacceptable, et si tu te désengages tu as intérêt à avoir un bouc émissaire à portée de main sinon tu es seul contre l'univers.
La question c'est justement, à quel point ça conditionne ta survie ? Est-ce que le chemin de pensée habituel "il y a un problème au travail et je ne peux rien y faire" & "j'ai besoin d'un travail pour survivre" => "mes problèmes au boulot conditionnent ma survie" est vraiment intelligent ?