Nil (./13019) :
Tout à fait d'accord. D'autant qu'à la rigueur, si elle avait tué tous les bébés qu'elle avait rencontré, elle aurait pu être un danger pour la société, alors que là, où est le besoin de l'enfermer ? Une assistance psychologique pour elle et sa famille avec un accompagnement médical contraignant (pour déceler toute nouvelle grossesse et l'accompagner si besoin) serait une solution bien moins onéreuse (AMHA), plus efficace et plus juste.
Je suis d'accord avec toi pour dire qu'elle ne présente en elle-même aucun danger pour la société, et que c'est pourquoi la société n'a pas besoin de s'en protéger par la réclusion. Mais ne plus condamner à des peines de prison pour ce genre d'actes précis ne retirera-t-il pas de la réflexion de celui ayant la velléité de commettre l'acte, la crainte de ces peines ? Si on sait qu'on ne risque pas la prison, ces actes ne seront-ils pas en quelque sorte considérés plus à la « légère » ?